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La Cathédrale est l’église Catholique principale d’un diocèse où se trouve le siège ( cathèdrede ) de l’évêque du lieu, symbole de son autorité et de sa mission apostolique. Catholique, quézaco ?

Dès le milieu du IV ème siècle, la Chrétienté devient religion d'empire, et, de minorité persécutée jusqu'en l'an 350 la Chrétienté deviendra majoritaire en l'espace de 50 ans. L'empereur décide de promouvoir cette religion car elle présente l'avantage de ne pas être subversive, bien au contraire, c'est un gage de stabilité dans tous les royaumes ou elle est majoritaire. Les temples païens seront donc démolis ou serviront d'entrepots de stockage divers sur décision de l'empereur !
L'empire Romain s'appuiera sur cette nouvelle doctrine pour régner. Dans le même temps l'église affinera son dogme, en écartant les écrits farfelus des deux canons testamentaires, et ce, afin de donner plus de cohérance à cette nouvelle religion. Dès l'an 325 au concile de Nicée les Chrétiens se définissent eux même en utilisant le terme 'Catholicus'. A cette date tous les Chrétiens deviennent des Catholicus, adjectif qui vient du grec καθολικός (katholikos), qui signifie universel.

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Le "Point-Accueil de la cathédrale", est ouvert tous les jours de 14h00 à 17h00, et, en été jusqu'à 18h00. Ce point est installé dans la chapelle de l'Assomption : entrée Nord-Ouest dans la Nef, c'est la deuxième chapelle à gauche en entrant, retrouvez la ICI.
Si vous souhaitez visiter la cathédrale, vous pouvez bien sûr le faire librement, vous trouverez des documents ( guides détaillés ou dépliants ) pour vous aider à la visite au "Point-Accueil de la cathédrale". Ce lieu est ouvert tous les jours de 14h à 17h et en été jusqu'à 18h.
Si vous organisez une visite pour un groupe vous pouvez, bien sûr, prendre contact avec l'Office de Tourisme au 03 21 98 08 51 .
Mais vous pouvez aussi contacter "Les Amis de la cathédrale" au 06 08 93 75 08 qui vous proposeront une visite spirituelle au cours de laquelle vous découvrirez la cathédrale, son histoire et ses trésors, mais aussi le sens religieux de ce monument et des ses œuvres.

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Le site à été conçu et réalisé par les bénévoles de l'association "les amis de la Cathédrale", c'est une véritable banque de données destinée aux générations futures. Il est accessible aux téléphones portables, mais, si vous désirez bénéficier de toutes les fonctionnalités offertes par ce nouveau site, vous devez utiliser un ordinateur ou une tablette.
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Histoire de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
Histoire de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer : depuis la chapelle en bois de l'an 663 au monument gothique actuel.
Visite 3D commentée par l'Abbé Boucly de la Cathédrale avec ses symboles religieux
Le Père Laurent Boucly, curé de la paroisse Notre-Dame à Saint-Omer, vous invite à une visite audio visuelle animée à 360°.
Visite guidée de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
Si vous désirez une autre approche que celle par thèmes proposée par défaut, suivez le guide en cliquant ici pour bénéficier d'une vision globale et pour tout savoir sur le contenu de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, enclos Notre-Dame
Environnement extérieur de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer : l'Enclos Notre-Dame de sa création à nos jours.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, cadran solaire
Cadran Solaire : Créé en 1610 au-dessus de la rosace du portail sud, le cadran solaire de la cathédrale Notre-dame de Saint-Omer a été restauré en 1665, 1700, 1775 et 2014.
Tour Octogonale cathédrale de Saint-Omer
Tour Octogonale Romane, construite entre 1195 et 1203, les voûtes de la tour furent reconstruites au cours du XIV ème siècle.
Première chapelle Notre Dame des Miracles sur la Grand'place de Saint-Omer
Première chapelle Notre Dame des Miracles édifiée sur la Grand'place de Saint-Omer en l'an 902 et détruite en 1785. Son mobilier fut transféré dans la Cathédrale de Saint-Omer.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer,Portail Nord Est
En 1677 le Roi Louis XIV exigea d'entrer dans la cathédrale par le Portail Nord après avoir repris Saint-Omer aux Espagnols.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer,Portail Nord Ouest
En 1680 le Roi Louis XIV reviendra à Saint-Omer et fera son entrèe avec toute sa famille par le portail Nord Ouest pour bien montrer que la partie Nord de son royaume était sécurisée.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer,Portail  Ouest
Cette tour-porche carrée est caractéristique du Nord de la France. Portail en pierre de Brabant réalisé par Jean Van Der Poele, entre 1511 et 1514. La décoration est typique du gothique tardif.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer,Portail  Sud
Ce portail "Royal" date de la seconde moitié du XIII ème siècle. L'avant-porche date du milieu du XV ème siècle. Son tympan représente le jugement dernier. Le Christ est représenté debout les mains levées. Il montre les traces de clous qui l'ont fixé à la croix.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle ancienne avancèe saint Martin
Chapelle ancienne avancèe saint Martin, nul ne sait à ce jour si cet emplacement fut un jour réservé à une célébration ou dédié à un saint.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle ancienne Saint Martin
Chapelle ancienne saint Martin, depuis longtemps convertie comme les précédentes, en lieu de dépôt de sculptures déteriorées.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle de la Conception
Chapelle de la Conception, dédiée jadis à saint Nicaise, qu'il ne faut point confondre avec une chapelle sacerdotale de ce nom, établie en 1260 par le prévôt Jean de Blois.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle de l'Assomption
Chapelle de l'Assomption, autrefois de Notre-Dame de Montreuil ou de la Monstreuelle, cette chapelle est plus grande que les autres chapelles de la nef, sans qu'on en connaisse le motif.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle Saint Erkembode
Chapelle saint Erkembode ancienne saint Jacques Apôtre, la décoration de cette chapelle ayant été totalement enlevée au rétablissement du culte, pour être reportée à celle de Saint Job.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle  saint Maxime
Chapelle saint Maxime , ancienne chapelle de Saint Blaise, saint Thomas martyr, ou de Cantorbery.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle sainte Aldegonde
Chapelle sainte Aldegonde, dont le fondateur est également inconnu, et dont l'élégante clôture de marbre est pour nous aussi sans date précise. Dans son pavé se voient encore, gravées sur une pierre bleue, trois figures en pied.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle ancienne de saint Omer
Chapelle ancienne de saint Omer, dont le chanoine Georges de Guilluy fit établir en 1631 la riche clôture de marbre et sur laquelle se voit sculptée la figure à cheval de son patron.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle ancienne de saint Antoine
Chapelle ancienne de saint Antoine, et de saint Jérôme autrefois dans les cloitres.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle des Trépassés
Chapelle des Trépassés ancienne Notre-Dame des Cloches, de chapelle de Sainte Anne, de Saint Laurent et de Matringhem, sa fondatrice Agnès de Boubers, dame de Matringhem.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle de saint Charles Boromée
Chapelle ancienne Saint Charles Boromée, anciennement du Petit Saint André ou Andrieu. Aujourd'hui attachée à la chapelle saint Antoine de Padoue.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle Saint  Antoine de Padoue
Chapelle Saint Antoine de Padoue ancienne Saint André, Grand Saint André ou Andrieu. Cette chapelle, selon Deneuville et un état des inhumations, aurait été garnie jadis d'une fermeture de marbre.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle du Sacré Coeur
Chapelle du Sacré Coeur, ancienne Saint Esprit, Saint Étienne, Saint Thomas apôtre. Elle reçut en 1323, de la libéralité de la châtelaine Éléonore de Rumenghem, divers embellissements.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle Absidale
Chapelle Absidale ancienne èpiscopale ou Chapelle des èvêques, c'était un lieu dans lequel ils se revêtissaient publiquement de leurs ornements pontificaux.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle de saint Omer ancienne Saint Jean évangéliste
Chapelle de saint Omer ancienne Saint Jean évangéliste, également appelée chapelle du Saint Sacrement ou de la communion des fidèles, elle fut restaurée complètement en 1612.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle  saint Joseph ancienne saint Gilles
Chapelle Saint Joseph ancienne Saint Gilles. Il règne un grand mystère autour de ce local qui reçut au fil du temps beaucoup d'affectations. Il est pour l'heure encore difficile de retracer la vie de cette chapelle.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle saint François de Sales
Chapelle Saint François de Sales. Nous ne savons rien de précis concernant sa dénomination. Son autel, recevait jadis la châsse d'argent, en forme de buste, contenant le chef de Saint Maxime.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle Notre-Dame des Miracles
Chapelle Notre-Dame des Miracles, érigée en 1785, lorsque, par ordre du roi, on supprima, sur la place, la chapelle dédiée à la Vierge des Miracles et, le 25 juin 1785, sa statue fut transportée à la cathédrale.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle de saint Job
Chapelle de saint Job, anciennement dédiée à Sainte Marie d'Égypte. Elle fut enrichie, en 1623, d'une nouvelle décoration, ainsi que du tableau de Rubens, et fermée pour l'occasion d'une superbe clôture de marbre.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle  de saint Nicolas
Chapelle de saint Nicolas, ancienne chapelle qui avait, dit-on, servi de paroisse au chapitre, avant que sa juridiction ne passât entre les mains de l'évéque et ses fonds baptismaux demeurèrent même en ce lieu jusqu'en 1789.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Niche  du Chef de saint Omer
Chapelle du Chef de saint Omer, les jours de procession, un échevin et un chanoine ayant chacun une clef venaient ouvrir les volets de la niche pour remettre la relique vénérée aux chanoines sui la portaient en triomphe.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Sacristie
Sacristie et son vestibule, ce n'est guère à ce que nous croyons, avant 1753, que la sacristie a été transférée dans ce lieu.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle saint Jean Baptiste
Chapelle saint Jean Baptiste, sa fermeture, la plus ancienne de toutes celles qui existent dans l'église, est formée de pierres, mais peintes couleur de marbre. Deux ex-voto sont les seules choses à remarquer dans cette chapelle.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle sainte Aldegonde
Chapelle sainte Aldegonde ancienne Saint Denis, décorée d'un beau tableau d'autel, représentant Sainte Aldegonde recevant du ciel son voile religieux, de deux ex-voto, ainsi que d'une belle fermeture de marbre et d'albâtre.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle d'Antoine de Wissocq
Chapelle Antoine de Wissocq, ce nom lui vient de son fondateur Antoine de Wissocq, chanoine, décédé en 1450, dont on aperçoit au fond le tombeau. Cette chapelle paraît également avoir été dédiée à l'évêque Saint Martin.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle  du saint Sépulcre
Chapelle du Saint Sépulcre ancienne Saint Claude, érigée par le doyen Simon Godefroy, décédé en juin 1490, désignée aussi chapelle du saint Sépulcre, à raison du tombeau de Notre Seigneur, qui s'y trouvait placé au sud.
 trésor Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle  du saint Sépulcre
Trésor de la Chapelle du Saint Sépulcre ancienne Saint Claude, érigée par le doyen Simon Godefroy, décédé en juin 1490. On y conservait les objets les plus précieux, et principalement le calice de saint Omer.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle ancienne de la Conception
Chapelle ancienne de la Conception de Notre-Dame fondée par le doyen Nicolas Rambert (1494-1503), depuis longtemps convertie en simple lieu de dépôt, et fermée comme les autres par une haute clôture de marbre.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle ancienne Notre-Dame de Pitié
Chapelle ancienne Notre-Dame de Pitié qui ne sert plus que de dépôt depuis de longues années. Elle paraît avoir été bâtie vers la première moitié du XVI ème siècle.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelle ancienne sainte Trinité
Chapelle ancienne sainte Trinité, érigée en 1336, et dans laquelle, vers le milieu du XV ème siècle, une seconde avait été fondée en mémoire de la visitation de la Vierge à Sainte Élisabeth.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chapelles anciennes de la Nef détruites en 1607
4 Chapelles anciennes de la Nef ( face au Jubé ) détruites en 1607. Hendrick qui les a vu détruire assure qu'elles furent détruites à cause de ceux qui pendant l'office "étoient apuïez sur les chanceaux et caquetoient".
choches, carillon cathédrale de saint-omer
Vidéo du Carillon et des Cloches, après la restauration de la charpente en 2017.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Horloge Astronomique
Horloge Astronomique : Construite en 1555 par un horloger de Saint-Omer, Pierre Engueran. Elle indique également les signes du zodiaque et la position de la lune, à l’image d’autres horloges astronomiques.
orgues de la cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
Buffet réalisé par les frères Antoine-Joseph et Jean-Henri Piette, assistés de Jacques-Joseph Baligand (Saint-Omer) en 1717. Instrument construit par les Frères Thomas et Jean-Jacques Desfontaines (Douai).
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Orgue ancien  appelé orgue de Choeur
Orgue ancien, encore appelé Orgue de Choeur installé en 1391
Tambour de la porte nord de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
Tambour de la Porte Nord et sa Balustrade en chêne du Danemark, réalisé par Boidart Georges-François (ébéniste) en 1758. Les arrière-corps des tambours sont arrondis, pour rester en harmonie avec ceux du dessous des orgues.
Tambour de la porte sud de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
Tambour de la Porte Sud et sa Balustrade en chêne du Danemark, réalisé par Boidart Georges-François (ébéniste) en 1758. Les arrière-corps des tambours sont arrondis, pour rester en harmonie avec ceux du dessous des orgues.
Maitre Autel de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
Le maitre autel fut en 1750 déplacé du chevet et remplacé par un autre placé à la croisée du transept et du choeur. Ce nouvel autel disparut pendant la Révolution, et il fut remplacé par celui de l'église de l'Abbaye St Bertin.
Stalles du choeur de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
Stalles du Choeur. Suite au déplacement de l'autel en 1753 la distribution des stalles dut être modifiée, on les recula jusqu'au fond du choeur, emplacement qu'elles occupent toujours et au point B fut élevé le trône épiscopal.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Banc d'Oeuvre
Le banc d'oeuvre : en chêne taillé et ciré. Banquettes et fauteuil avec graniture de cuir vert. Lambris de revêtement au 6 ème pilier nord de la nef, surmonté d'un groupe sculpté en bois composé de trois statues.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chaire  de Vérité
Chaire de Vérité : Œuvre de l'ébéniste Danvin Omer exécutée entre 1712 et 1714. La cuve provient du couvent des dominicains, l'abat-voix et la rampe datent du XIX ème siècle.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Chaire saint François de Sales
Chaire saint François de Sales : cette chaire gothique et moderne à l'entrée du transept sert aux instructions des réunions paroissiales.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, bancs - lambris - jubé - du labyrinthe
Bancs nord et sud, Habillages lambrissés des quatres piliers, Jubé, du Labyrinthe. Oeuvres d'ébénisterie réalisées dans le même style que les Stalles du Choeur des Chanoines.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Grand Dieu de Thérouanne
Grand Dieu, Sculpture monumentale sauvée, qui servait jadis de même que les deux figures d'accompagnement, à la décoration du vaste portail de la Cathédrale de Thérouanne rasée par Charles Quint en 1553.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Sarcophage d'Eustache de Croy
Sarcophage d'Eustache de Croy, splendide mausolée élevé à sa mémoire, il fut prévôt de la collégiale d'Aire et de celle de Saint-Omer en 1521, évêque d'Arras en 1526 et décédé en 1530.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Sarcophage d'Antoine de Wissocq
Sarcophage d'Antoine de Wissocq, au fond de la chapelle qui porte son nom on aperçoit un magnifique tombeau en marbre noir enté dans la muraille.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Sarcophage de Saint Erkembode
Sarcophage de Saint Erkembode, à l'entrée du déambulatoire qui contourne le chœur, arrêtez-vous un instant devant son sarcophage, à la fois 4 ème abbé de Saint-Bertin et 7 ème évêque de Thérouanne, décédé en 742.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Cénothaphe de saint Omer
Cénothaphe de Saint Omer, il est remarquable non seulement par ses sculptures, son style, son exécution, mais surtout par l'originalité de son vide intérieur à trois issues alternes.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, objets liturgiques
Objets Liturgiques et Reliquaires : Aiguières, Bâtons de procession, Lunules, Calices, Patènes, Chandeliers, Ciboires, Luminaires, Candélabres, Cloches, Crédences, Ciboires, Croix, Fonts Baptismaux etc.
Transept de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Tableaux
Tableaux, Dyptiques, Triptyques, Polyptiques, Hauts-reliefs, Bas-reliefs etc, dans le transept de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer.
Nef de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Tableaux
Tableaux, Dyptiques, Triptyques, Polyptiques, Hauts-reliefs, Bas-reliefs etc, dans la Nef de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer.
Déambulatoire de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Tableaux
Tableaux, Dyptiques, Triptyques, Polyptiques, Hauts-reliefs, Bas-reliefs etc, dans le Déambulatoire de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Hauts et Bas reliefs
Page dédiée aux seuls Hauts et Bas reliefs. Nous avons répertorié 13 Hauts-reliefs, 02 monuments funéraires, 26 Bas-reliefs sur les murs de la cathédrale ainsi que sur ceux des chapelles.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Sculptures et Statues
Sculptures, Statues, Groupes Sculptés, Statues Reliquaires de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Verriéres
Verriéres ( 107 ) historièes, hagiographiques qui racontent l'histoire de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Dallages
Dallages, Carrelages de la Nef des Transepts ainsi que ceux du Déambulatoire. Récupération de Dallages provenant de la Cathédrale de Thérouanne détruite par Charles Quint en 1553.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, labyrinthe
Dalles de calcaire noir de type pierre de Tournai et de marbre blanc veiné de gris. Dallage composé de 2401 carreaux de section carrée disposés en dessin géométrique.
Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, Candélabres et Luminaires
Candélabres, Chandeliers, Appliques, Luminaires, de la Nef, des Transepts, du Choeur, du Déambulatoire et des Chapelles.
Rosaces des clés de voutes
Rosaces des clés de voutes de la Nef, des Transepts, du Choeur, du Déambulatoire, des Chapelles, de la Tour Octogonale de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer.
mot du président des Amis de la Cathédrale de Saint-Omer
Le mot du Président des "Amis de la Cathédrale de Saint-Omer"
Rejoignez les Amis de la Cathédrale de Saint-Omer
Assemblée générale de l'association des Amis de la Cathédrale de Saint-Omer
Projets des  Amis de la Cathédrale de Saint-Omer
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Boutique et réalisations en cours des  Amis de la Cathédrale de Saint-Omer
Réalisations en cours des Amis de la Cathédrale de Saint-Omer.
Boutique et réalisations en cours des  Amis de la Cathédrale de Saint-Omer
Boutique des Amis de la Cathédrale de Saint-Omer. Projets aboutis.
Manifestations dans la Cathédrale de Saint-Omer

Nuit des Cathédrales Samedi 13 mai 2023 à 18h00
Les rencontres médiévales 1er Juillet 2023
Les concerts du marché 2023 : les 1er Samedis de Mai à Septembre de 12h00 à 12h30
Vincent Niclo : récital le Jeudi 19 Octobre 2023 à 20h00.
Agenda des Messes de la Cathédrale de Saint-Omer
Agenda des Messes et des Cérémonies de la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, planning des visites guidées.
cathédrale de Saint-Omer, Messe de Noël
liste des papes [celle des 266 évêques de Rome], appelés également papes à partir du IV ème siècle.

La Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer, ❎ un joyau de l'art Gothique du Nord


Cathédrale de Saint-Omer | coupe en long en regardant vers le nord

Cathédrale de Saint-Omer | plan datant de 2015

La cathédrale possédait une flèche qui fut détruite par une tempête en 1606


Gravure du XVII ème siècle, la cathédrale posséde encore sa flèche qui sera détruite par une tempête en 1606

Histoire de la chapelle Notre-Dame des miracles érigée sur la grand'place en l'an 902, et démolie en 1785, son mobilier fut transféré dans une chapelle de la Cathédrale.


Quand, en l’an 902, on agrandit la ville, et que le Comte Baudouin II la fit fermer de murs afin de la mettre à l’avenir à l’abri d’un coup de main des Vikings, il fit aussi aménager la grande place, dans laquelle on mit l'image de la Sainte Vierge sur un piédestal en bois. Si vous désirez connaitre l'histoire complète de Notre Dame des Miracles cliquez ICI

En 1271, le comte Robert d’Artois autorisa la ville de Saint-Omer à édifier une chapelle dédiée à Notre-Dame  des miracles sur la place aujourd’hui dénommée Foch, là où s’élevait à l’origine une colonne sur laquelle était placée la statue de Notre-Dame.

Reconstitution de la décoration intérieure du transept Nord au moyen-âge

Durant le moyen-âge ( de la période moyenne jusqu'au bas moyen-âge ) les églises furent pour beaucoup d'entre elles très bien décorées ( intérieurement et extérieurement ), les murs, les piliers, les voutes, les arcades étaient peints de couleurs chatoyantes. Ce décorum était de nature à attirer les fidèles pour qui le déplacement à l'église n'était plus seulement un acte de dévotion mais devenait également un émerveillement. Les fidèles pouvaient voir des représentations humaines, animales, naturelles, qu'ils ne voyaient nulle part ailleurs. Notre-Dame à l'instar des autres Cathédrale disposait de ces atours, et vous trouverez ci-après une reconstitution d'une partie du transept d'après les documents historiques en notre possession. Abstraction faite de l'architecture intérieure au niveau du Choeur qui était différente au XIV ème siècle de celle que nous connaissons aujourd'hui, abstraction faite également des caméras des micros et appliques d'éclairage modernes, vous voyez le décorum que les fidèles purent admirer du XIV ème au XVII ème siècle.

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C’est au XIX ème siècle que des personnalités telles que Viollet-le-Duc, Lassus, Duban ou Denuelle furent les acteurs majeurs des recherches sur la polychromie . L’un des premiers exemples de restauration polychrome du XIX ème siècle fut celui de la Sainte-Chapelle de Paris. Lors de sa restauration, de 1836 à 1863, elle devint très vite la référence absolue en matière de polychromie architecturale. Un autre exemple de polychromie restituée existe à Paris dans l’église Saint-Germain-des-Prés où Baltard, l’architecte de l’église Saint-Augustin et des Halles de Paris a largement employé la couleur lors de la restauration de l’église de 1840 à 1870.
Quoi qu’en disent ses détracteurs, la polychromie médiévale utilisée pour décorer les églises était imprégnée d’une symbolique religieuse chrétienne : en effet comment oublier que dans l’apocalypse de saint Jean y sont évoquées les murailles de pierres fines et précieuses de la Jérusalem Céleste. La polychromie préfigurait le paradis.

Les Cathédrales étaient intérieurement très décorées au moyen-âge, voici une reconstitition de la décoration intérieure de Notre-Dame au XVI ème siècle.

De nos jours en 2021, vous pouvez encore apercevoir les vestiges de ces splendeurs du passé, et pour cela, il suffit de se rendre à la cathédrale et d'entrer dans la chapelle "ancienne conception" située dans la Nef côté sud, la deuxième en partant du fond. Cela vaut le déplacement ! Vous avez ci-dessous deux photos de la voute de cette chapelle.
Pour ceux qui ne peuvent se déplacer voila le lien du site de Notre-Dame ou vous pouvez voir ces vestiges cliquez ICI.

Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Ancienne conception  -  ogives et clés de voute
Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Ancienne conception  -  ogives et clés de voute

Avant d'aborder l'histoire de ce monument religieux, êtes-vous certain de connaitre l'histoire de Saint-Omer ?

Comme beaucoup vous êtes persuadés de tout connaitre concernant l'histoire de Saint-Omer, nous sommes persuadés du contraire. Nous nous proposons donc, de porter à votre connaissance quelques faits marquants du passé de cette ville, qui vous aideront à mieux comprendre ce qui suit. Donc, si vous n'êtes pas historien nul doute que vous serez surpris : cliquez ici.

les Amis de la Cathédrale vous présentent Notre-Dame

Bienvenue dans la cathédrale qui accueille 120 000 visiteurs par an !
Ce qui frappe ici, c’est la hauteur, la hauteur qui exprime le sacré. La maison de Dieu plus haute que la maison des hommes. Dimension essentielle de nos vies parfois oubliée. L'Abbé Bello se plaisait à dire : « Ecoute ! Tu n’entends pas ces prières qui sont dans la pierre ? Les connues comme celles de saint Louis, Louis XIV, Charles X, mais aussi les milliers d’inconnues ». Nous ferons souvent sur ce site référence à l'Abbé Bello, car ce dernier était très apprécié des Audomarois.
« La hauteur introduit un sens de l’être. Elle est déjà vécue à travers l’expérience du corps humain…. L’être s’ordonne à la hauteur parce que le corps humain est placé dans un espace où se distinguent le haut et le bas et se découvre le ciel. » Emmanuel Malvinas.
On s’y sent bien, car comme la cathédrale de Chartres, Notre-Dame est orientée à + 66.4 ° par rapport au Nord ( calculs effectués par un Groupe de Scientifiques d'Arras ). Ces calculs permettent de constater que le 15 août, le soleil levant est juste dans l'axe de la cathédrale qui, comme Chartres, est consacrée à Marie. Le carré formé par les quatre colonnes centrales se confond avec les quatre points cardinaux. L'Abbé Bello disait également que " Le centre géométrique est un centre d’énergie tellurique, le carré de la Terre se trouve superposé au carré du Ciel. ". Entre les années 1050 et 1350, 80 cathédrales furent érigèes en France. Notre-Dame est la dernière ❎ cathédrale gothique du Nord de la France, car Cambrai et Arras ont disparu. La cathédrale n’était pas une église paroissiale, les fidèles se réunissaient à Sainte Aldegonde. La cathédrale n’était accessible aux fidèles que durant les grandes fêtes.

L'Abbé Bello une figure de l'Audomarois

Né à Autry dans les Ardennes, l’abbé Bello fut ordonné prêtre le 29 juin 1947. Enseignant,il débute son ministère à Marles-les-Mines,intègre la cathédrale d'Arras en 1953 en tant que vicaire puis en 1960 Montigny-en-Gohelle attaché au secteur paroissial d'Hénin-Beaumont et chargé du secrétariat pastoral des Mines en 1974. Le 3 juillet 1987 marque son arrivée à St Omer. le Dimanche 24 juin 2007 entouré de sa soeur, des membres de sa famille et de très nombreux amis, le père Lucien Bello fêtait, en la cathédrale de Saint-Omer, ses 60 ans de sacerdoce. Il y eut ce jour là tellement de monde que l'évêque ne savait plus comment placer les officiants. Entouré des abbés Julien Laurent, Victor Petit et Eric Merlier du père Tiberghien et du diacre Jacques Baert, le père Bello célébra la messe de son jubilé de diamant. Il fit également cette déclaration : "J'ai fait un rapide calcul et je peux vous dire que j'ai célébré à ce jour 21600 messes". En 2012 il nous quitta, et les Audomarois en furent attristés car ils avaient perdu un membre aimé de leur famille. De nos jours tous ceux qui l'ont connu font encore référence à ce pasteur hors du commun, le père Bello était un vrai Chrétien.

Naissance Carolingienne ou Pré Romane de la Cathédrale de Saint-Omer en l'an 663

La Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer n'est pas une Cathédrale comme les autres ❎ elle est née au début du IX ème siècle d'une division au sein de l'abbaye de Sithiu , entre une communauté de moines et une communauté de chanoines, réalisée à l'instigation de l'abbé Fridugise dès le début de l'année 820. Cette séparation s'inscrit dans le mouvement général de réforme de l'Église, initié sous l'impulsion des rois puis des empereurs carolingiens. Elle ne fait qu'entériner un état de fait qui caractéris le monastère de Sithiu qui, depuis les premières années de sa fondation, est constitué de deux entités.
Un monastère "bas" fondé en 649 au milieu des marais, dédié aux apôtres Pierre et Paul, créé par les moines Bertin, Mommelin et Ébertram, trois compatriotes de l'évêque de Thérouanne Omer, auquel un chef local nommé Adroald avait donné la terre de Sithiu.
Et un monastère "haut" avec son église dédiée à la Vierge, qu'Omer avait construite non loin de là sur une colline en 663, et qu'il avait confiée à Bertin et ses successeurs au moyen d'un privilège de "petite liberté".
L'épisode de la division de Fridugise ne nous est connu que par le récit qu'en donne près de cent cinquante ans plus tard le moine Folcuin dans ses Gesta des abbés de Saint-Bertin.Selon lui, Fridugise brisa l'unité du monastère : au "monastère d'en bas" il abaissa le nombre de moines de quatre-vingt-trois à soixante et en chassa les plus stricts, au "monastère d'en haut" où vivaient quarante moines, il établit trente chanoines. Cette réforme entérina également la séparation des domaines. Cependant, le dossier à charge constitué par Folcuin incite à une relecture critique, en effet Folcuin y présente la séparation opérée à Sithiu comme un des pires maux que l'abbaye ait jamais connu, Fridugise ayant détruit la paix fraternelle entre les deux monastères et chacun revendiquant désormais une sorte de primauté sur l'autre.
Ce récit est partial et réducteur car de nombreux indices, récemment mis en lumière par l'historienne Brigitte Meijns, montrent que cette rupture ne semble pas avoir été aussi brutale que ne le laisse penser la lecture du récit de Folcuin : les deux communautés restent dirigées par des abbés communs jusqu'au moins la fin du IX ème siècle, et continuent, dans les documents d'archives, d'être désignées comme un tout jusqu'au X ème siècle, de plus, elles garderont des possessions communes jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Aux XI ème et XII ème siècles cependant, la communauté de chanoines semble avoir acquis une certaine indépendance : la dénomination n'est plus la même, un prévôt apparait à sa tête et la collégiale est désormais dotée de privilèges pontificaux. Il semble donc qu'entre le XI ème et le XII ème siècle un changement se soit opéré qui ait modifié définitivement la donne entre ces deux communautés de Sithiu et qui semble avoir pérénisé la communauté des moines et celle des chanoines. Dès lors, et pendant plusieurs siècles, ces deux communautés s'affronteront en matière de sciences, techniques et d'histoire afin d'obtenir le leadership de la connaissance et de la richesse dans la région.
Ces XII ème et XIII ème siècles furent ceux des croisades et de l'expansion extraordinaire de la ville de Saint-Omer , les historiens consignent qu'en l'an 1200 il y avait environ 20 000 habitants et qu'en l'an 1300 il y en avait plus de 35 000. La première croisade conduite par Godefroy de Boulogne dit "de Bouillon" démarra de Boulogne sur mer le 15 Aout 1096 et une multitude de Seigneurs locaux y participèrent ( dont Guillaume 1er Seigneur de Saint-Omer et ses fils Geoffroy Hugues et Gérard ). Les Chrétiens délivreront le saint Sépulcre à Jérusalem le 15 Juillet 1099 et fonderont les Etats latins d'Orient. Godefroy de Bouillon décédera le 18 Juillet 1100 sans doute empoisonné par l'émir de Césarée, son frère Baudoin sera choisi par tous les seigneurs Chrétiens d'Orient pour lui succéder. Baudouin de Boulogne frère de Godefroy de Bouillon sera donc en l'an 1100 le premier roi Chrétien du royaume de Jérusalem, il régnera jusqu'à sa mort en 1118. Une dernière chose enfin, Baudouin 1er de Jérusalem demandera en 1104 à son vassal Geoffroy de Saint-Omer de sécuriser les Etats Latins. Geoffroy, fils de Guillaume 1er ( seigneur de Saint-Omer ), ami intime du roi Baudouin 1er de Jérusalem, s'acquittera de cette tâche dès 1116 et sera le fondateur de l'Ordre du Temple.

La Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer reconstruite au XIII ème siècle, dans un style Gothique primitif

Cette Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Saint-Omer fut de nombreuses fois reconstruite et agrandie depuis sa création en l'an 663. Sous la dynastie Capétienne la religion Catholique devint omnipotente dans le royaume Franc, le monastère d'en haut qui était devenu fort important fut détruit en 1033 par un incendie. Sa reconstruction fut immédiatement entreprise en pur style Roman. Avec l'arrivée en 1052 des reliques de saint Omer dans la nouvelle église qui n'était pas complétement terminée, le Prévot de Notre-Dame Baudouin II ordonna l'agrandissement du monument. Plus tard, sous le règne de Philippe Auguste dans les premières années du XIII ème siècle elle sera totalement ravagée par un incendie, et, la même année, le prévot de Notre-Dame Gérard IV d'Alsace ordonnera la construction d'un nouveau monument qui sera érigé en pur style gothique. De cette période romane, il ne reste qu’une chapelle orientée qui s’ouvre sur le bras nord est du transept, c'est la chapelle des Trépassés ou des Cloches, ainsi que la tourelle d’escalier placée à l’extrémité du bras sud ouest du transept, sur son flanc occidental.
Cette construction Gothique s’échelonnera dans le temps et progressera d’est en ouest. Elle commence par le chœur ( XII ème - XIII ème siècles ), continue par le transept ( XIV ème - XV ème siècles ) et la nef ( XIV ème siècle ) et s’achève par la tour occidentale (XV ème-XVI ème siècles). Complétement terminée au XVI ème siècle ce monument est un mélange réussi de l'art gothique primitif, classique, rayonnant et enfin flamboyant.
La nef est innondée de lumière grâce :
aux grandes arcades qui occupent la moitié de la hauteur,
au cordon en larmier et frise de feuillages du triforium aveugle qui occupe un quart de la hauteur,
au cordon mouluré des fenêtres hautes (typiques du style flamboyant) qui occupe un quart de la hauteur.
Au sommet, des mouchettes ( réseau de pierres du vitrail typique du style flamboyant ).

Matériaux de construction utilisés pour sa construction

Le soubassement et les colonnes du chœur sont en grès de Béthune très résistant. La plupart des arcs sont en pierre dure. Les chapiteaux sont en pierre foncée de Tournai. Les pierres de parement, gargouilles, pinacles sont craie blanche des régions de Fauquembergues, Ardres, Lumbres, facile à travailler mais très sensible au climat et à la pollution. De nos jours, la couverture est en ardoises, mais elle était autrefois en feuilles de plomb.

La Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer hérita des chapelles de la Cathédrale de Thérouanne.

Avant sa destruction, Thérouanne possédait, « la plus vaste, la plus haute et la plus belle cathédrale de la région du Nord » (Bled, 1895, p. 3). Aucun des lieux de culte n’échappa au sac de la ville. Charles Quint reconnut cependant que le pillage des objets du culte n’était pas conforme aux usages « de bonne et ancienne guerre » et exigea que quiconque possédait « corps saints, reliquiaires, vaisseaulx d’or ou d’argent, calices, croix, tapisseries, livres, registres, letraiges, cartulaires, comptes ou autres meubles… » les ramena aux chanoines réfugiés à Saint-Omer, qu’ils aient été pris à l’occasion du sac ou rachetés aux soldats ( Archives de la ville de Lille, citée par La Fons, 1861 ). Pour autant, les ordres de Charles Quint étaient sans ambiguïtés : « On ne détruira pas seulement les édifices profanes mais encore les églises, les monastères et les hôpitaux » (Legrand, 1857-1861, page 782), ce qui fut fait. L’empereur souhaitait supprimer définitivement une enclave française sur ses terres, mais aussi démanteler un puissant diocèse, dont l’évêque nommé par le roi de France disposait d’une juridiction spirituelle qui s’étendait de part et d’autre de la frontière.
C'est ainsi que :

❖ la chapelle sainte Catherine de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle du saint Sépulcre ancienne saint Claude".
❖ la chapelle saint Jacques de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle de saint Erkembode ancienne saint Jacques Apôtre".
❖ la chapelle de la portion du saint Esprit de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle du Sacré Coeur ancienne saint Esprit".
❖ la chapelle de saint Gondolphe de Thérouanne fut transférée dans un premier temps, dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle de l'Assomption sainte Aldegonde ancienne Notre Dame de Montreuil", puis, dans un second temps, retransférée dans la "Chapelle sainte Aldegonde ancienne saint Denis".
❖ la chapelle de la portion du petit crucifix de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle de saint Erkembode ancienne saint Jacques Apôtre".
❖ la chapelle de la Trinité de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle de sainte Aldegonde ancienne saint Denis".
❖ la chapelle de la portion de saint Mathieu de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle saint Antoine de Padoue ancienne grand saint André".

La Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer sous la Révolution.

Notre-Dame reste l’un des rares témoins de la floraison gothique du Nord de la France qui nous soit parvenu intact. Les révolutionnaires commettront entre les annèes 1790 et 1794 des dégats en nombre sur les statues, peintures, sculptures, dallages de la Cathédrale de Saint-Omer, beaucoup d'objets seront également volés durant cette période trouble de notre histoire. Néanmoins, grâce à la ferveur religieuse et au courage de certains Audomarois quelques objets seront sauvés, et, ils font aujourd'hui encore le bonnheur des fidèles et des visiteurs. Lieu de passage entre le Sud et le Nord de l’Europe, de nombreux érudits s’y sont arrêtés au cours de ces dix derniers siècles. Aujourd’hui encore, la Cathédrale de Saint-omer attire une foule de visiteurs en raison de sa beauté architecturale et de ses trésors artistiques et religieux. Elle nous livre un patrimoine historique, iconographique, architectural, musicologique et religieux inestimable.
En 1792, la Cathédrale, fermée au culte, fut transformée en magasin à fourrage. Comme bien d'autres églises, Notre-Dame eut beaucoup à souffrir du vandalisme post révolutionnaire, néanmoins dans la ville c'est l'Abbaye de saint Bertin qui paya le plus lourd tribut à la fureur des révolutionnaires et à l'appétit insatiable de quelques entrepreneurs privés, épargnant ainsi quelque peu la Cathédrale. Par le concordat de 1801, le diocèse de Saint-Omer fut définitivement supprimé, au bénéfice du diocèse d'Arras.
Redevenue simple église, Notre-Dame de Saint-Omer est néanmoins élevée au rang de Basilique par le pape Léon XIII en 1879.

De nos jours, la Cathédrale de Saint-Omer reste le centre d'une grande dévotion Chrétienne

De nos jours, les visiteurs peuvent constater la vivacité des pratiques dévotionnelles ancrées en ce lieu notamment pour Notre-Dame des Miracles et saint Erkembode.

❖ Il existait sur la grand place un très beau monument gothique dédié au culte de Notre-Dame des Miracles. En effet, c'est en 1271, que le comte Robert d’Artois autorisa la ville de Saint-Omerà ériger une chapelle dédiée à Notre-Dame sur la place Foch, là où s’élevait à l’origine une colonne sur laquelle était placée la statue de Notre-Dame des miracles. Le niveau de la chapelle était surélevé de plus de trois mètres et il fallait monter quinze marches pour y accéder. Cette particularité était due à l'obligation de respecter la juridiction laïque, qui interdisait toute construction au niveau du sol à cet endroit. Pour contourner la loi, et avec l'accord de tous les intervenants il fut décidé de construire la chapelle en élévation, la faisant reposer sur des piliers et des colonnes, avec en dessous des boutiques, des échoppes un cabaret propriétés de la ville et loués à des particuliers. Achevée en 1285 elle devint très vite un lieu de pèlerinage, ou l'on venait de toute la campagne environnante pour prier Notre-Dame des Miracles. Lors des épidémies de peste, la chapelle du marché ne désemplissait pas, de jour comme de nuit, et les invocations à la Vierge devenaient plus ardentes. À l’intérieur du monument brûlait jour et nuit une multitude de cierges preuve de la piété des fidèles. Lors du siège que le roi de France imposa entre le 5 mai et le 16 juillet 1638 à la ville de Saint-Omerles boulets de canons endomagèrent de nombreuses maisons de la place du Grand-Marché, mais la chapelle fut épargnée. Dès la levée du siège, l'intervention divine ne faisait pas de doute dans la population, et, la procession dite du « Vœu » se déroula régulièrement tous les ans dans les rues de la ville. Des miracles, il y en eut beaucoup au cours des siècles qui suivirent, à en croire les nombreux ex-voto témoins de la reconnaissance des pélerins pour les faveurs obtenues. Cette chapelle fut détruite en 1785 afin de faciliter la manœuvre des troupes sur la place. La statue de Notre-Dame des Miracles ( datant de 1201 ) fut alors déplacée avec son autel dans le transept sud de la cathédrale de Saint-Omer. La dévotion liée au culte de Notre-Dame des Miracles n'a pas faibli depuis le moyen âge, et les pélerinages y sont encore très nombreux.

❖ Saint Erkembode ( signifie 'envoyé reconnu' ) fut le 4 ème Abbé de saint Bertin et le 7 ème évêque de Thérouanne. Il est appelé dans la dévotion populaire Le saint qui fait marcher. La légende veut qu'il soit venu d'Irlande en 723 avec deux compagnons "Lugle" et "Luglien", il était moine Bénédictin à Saint-Omer, parcourant sans relâche le vaste diocèse de Thérouanne, d'Ypres (Belgique) à la vallée de la Somme, pour redistribuer des terres aux pauvres. Il meurt presque paralysé en 742.
Les hagiographes sont unanimes à nous le représenter vivant dans le monastère de Sithiu, sous la conduite de saint Bertin, et travaillant, avec un zèle admirable, à marcher sur ses traces dans la pratique des vertus monastiques. Il y fit de si rapides progrès, que tous les suffrages des frères se prononcèrent en sa faveur, quand il fut question de donner un successeur à ce saint Abbé, qui venait d'expirer. Erkembode gouverna donc cet important monastère après Erlefride et Rigobert, lesquels avaient été, du vivant de saint Bertin, chargés de le remplacer dans les fonctions que son grand âge ne lui permettait plus de remplir entièrement.L'évêque de Thérouanne, Ravengerus, successeur de saint Bain, étant mort dans ce temps, le clergé et le peuple élurent saint Erkembode pour le remplacer, en conservant néanmoins la direction de la communauté de Sithiu, dont tous les religieux lui étaient unis par les liens de l'affection la plus touchante et la plus sincère. Il se montra constamment le père des pauvres et des malheureux, le consolateur de tous ceux qui étaient dans la souffrance, et un véritable serviteur de Jésus-Christ. Après donc que ce bon et prudent serviteur de Dieu, eut bien géré durant sa vie l'argent de son seigneur, et qu'il eût travaillé avec persévérance il fut appelé par le Seigneur pour recevoir sa juste récompense et changer par un heureux commerce les choses périssables pour les éternelles. Erkembode mourut le 12 avril de l'année 742 après avoir gouverné son diocèse l'espace de vingt-six ans. Son corps fut déposé par les soins du peuple dans l'église de Notre-Dame, à Saint-Omer, devant l'autel principal de la sainte Mère de Dieu. De nombreux miracles s'opérèrent auprès de ce tombeau, et les pieuses libéralités des fidèles envers leur Patron se multiplièrent à tel point, qu'elles suffirent pour réparer cette église déjà ancienne, et même pour en bâtir une seconde.Saint Erkembode fut et reste l'objet d'une grande dévotion, et de nombreux pélerinages lui furent consacrés, les pélerins laissaient leurs chaussures en témoignage de leur longues marches. Puis sa tombe devint un lieu de dévotion pour les parents d'enfants infirmes. De nos jours encore les dévots déposent sur le sarcophage des chaussures d'enfants en guise d'Ex votos.

Saint-Omer possède encore beaucoup de trésors comme La prison de la motte castrale, La chapelle des Jésuites, L'église saint Denis, L'église du saint Sépulcre, L'église de l'immaculée conception, L'abbaye saint Bertin, Le palais épiscopal, L'hôtel de ville, mais de tous les monuments de Saint-Omer , la Cathédrale Notre-Dame en est le plus précieux, avec ses 103 mètres de long, ses 53 mètres de large, et ses 23 mètres de hauteur sous voute. Elle n'a qu'une seule tour massive qui occupe deux travées de la nef. Cette tour, appelée beffroi, comporte des fenêtres jumelées au niveau de la chambre des cloches. Pour assurer sa stabilité, certaines fenêtres au niveau des étages inférieurs ont été bouchées, et un un tirant la traverse au niveau du buffet d'orgue. L'escalier qui permet d'accéder à son sommet s'inverse de sens de rotation au niveau de la chambre des cloches. Sa nef, qui comprend sept travées et collatéraux, est trés eclairée par de grandes fenêtres. Les chapelles qui la bordent sont non communiquantes. Chaque transept comporte quatre travées et posséde un portail et des escaliers pour accéder aux petits greniers. Le déambulatoire comprend trois chapelles, deux rayonnantes et une axiale.

La longévité d’un monument dépend de la qualité des matériaux utilisés pour sa construction, de ce point de vue, Notre-Dame ne s'est pas trouvée favorisée. Les soubassements, les degrés du portail sud et les colonnes en délit du chœur sont en grès de Béthune très résistant mais difficile à travailler, les ogives les doubleaux, les formerets sont en pierre dure de Marquise, de Rinxent, de Landrethun ou en oolithe à grain fin du Brabant de Dielghem, d'Affelghem, de Dielbesses, d'Avesnes. Quant aux moellons de parement aux gargouilles aux pinacles aux pendans des voutains et à tout ce qui a reçu une décoration on a eu recours à un matériau local très bon marché : 'la blanque pierre’ D’esquerdes, de Leulinghem, de Quelmes ou de Longuenesse. C'est une craie tendre facile à travailler mais très peu résistante à l’érosion.



Visites guidées de la Cathédrale

Des visites guidées sont proposées tous les dimanches en juillet et en août. Des visites ponctuelles pour des groupes sont possibles en dehors des mois cités. Tarifs : 5,50 € /adulte. 3,50€ pour les 15-25 ans et les étudiants. Gratuit pour les moins de 15 ans et les demandeurs d’emploi. Durée : 1h30.

Informations complémentaires

03 21 98 08 51 & 03 21 38 21 87

contact@tourisme-saintomer.com

Adresse : Enclave Notre-Dame Code postal : 62500 Saint-Omer
Horaires : Du 1er novembre au 31 mars : 8h00-17h00 - Du 1er avril au 31 octobre : 8h00-18h00
Tarifs : Entrée gratuite

Une dernière chose enfin très importante, nos amis visiteurs en fauteuil roulant sont les bienvenus, néanmoins ils prendront soin d'accéder à la Cathédrale par le portail Nord qui est à niveau avec le grand parvis Nord de la rue Henri Dupuis. Une fois à l'intérieur des rampes d'accès aux fauteuils permettent une visite compléte de la Cathédrale.

Cathédrale de Saint-Omer | accès PMR