Chapelle Sainte Aldegonde - Saint Denis

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en rouge.
Il y a donc deux chapelles dédiées à sainte Aldegonde, celle-ci située dans la Nef travée sud 5 ème chapelle en partant du pignon ouest et celle située dans la Nef travée nord 6 ème chapelle en partant du pignon ouest. Vous pouvez retrouver cette chapelle de la Nef travée nord ICI .





Ci-dessous enluminure exécutée entre 1145-1155 et représentant Sainte Aldegonde ( Sainte Aldegonde et la vision de l'apothéose de saint Amand ( France, Valenciennes. Bibliothèque municipale, Ms. 501 f. 030v-031 )).
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Sainte Aldegonde et la vision de l'apothéose de saint Amand






Sources Emmanuel WALLET

( 4 ) Ce tableau, que Descamps attribue à Arnould de Vuez, est selon lui, bien composé, d'un bon effet et dessiné avec correction. Cette double opinion sur le tableau et le nom de son auteur nous semble exacte, cette peinture était, avant la révolution, au maltre-autel da la paroisse de Sainte- Aldegonde, et sa translation en cette chapelle a fait donner à celle-ci la dénomination de Sainte Aldegonde.
( 5 ) Ces deux ex-voto sont de style gothique. L'un est caché par le confessionnal et l'autre, représentant notre Seigneur détaché de la croix, le corps soutenu sur les genoux de la Vierge, ( sujet désigné ordinairement sous le nom de Notre Dame de Pitié ), est élevé, porte l'inscription, en mémoire de Jean Coquilleau, chanoine décédé le 26 décembre 1455.
(6) Cette fermeture, dont lu couronnement a été enlevé, ne contient aucune indication de date ni d'auteur.

Jean Coquillau

Jean Cocquillau fut pourvu par lettres de Philippe-le-Hardi, duc de Bourgogne , en date du 4 août 1397, de la prébende dite de Rihoult , fondée dans l'église de Saint-Omer par Philippe d'Alsace, comte de Flandre, en 1189. En 1402, il abandonna cette prébende pour la 6 qu'il conserva jusqu'à l'année 1434, où il fut promu à la dignité de chantre par lettres apostoliques, et reçu en cette qualité le 2 juillet de cette année. Il était en outre conseiller au Parlement de Paris, ainsi que le dit son épitaphe, et chanoine de Sainte-Valburge de Furnes.

Son Histoire

Voila la description qu'en fait Emmanuel WALLET ( professeur de dessin à l'ecole d'artillerie et à l'école de peinture de la ville de Douai, ancien officier du génie militaire, membre de la Société des antiquaires de la Morinie ) dans son ouvrage daté de 1839 "Description de l'ancienne Cathédrale de Saint-Omer"

Chapelle de Saint Denis, décorée d'un beau tableau d'autel, représentant Sainte Aldegonde recevant du ciel son voile religieux ( 4 ), de deux ex-voto ( 5 ), ainsi que d'une belle fermeture de marbre et d'albâtre ( 6 ).


L'abbé Augustin Dusautoir dans son ouvrage de 1903 intitulé "Guide pratique du visiteur" nous apporte les précisions suivantes :
Sainte Aldegonde, anciennement de Saint Denis. Les médaillons des clefs de voûte reproduisent différentes scènes de la vie de la Sainte Vierge. Une statue de la reine Sainte Elisabeth, faisant l'aumône à un vieillard, remplace l'ancien fronton disparu et occupe le sommet de la clôture en marbre et en albâtre du XVII ème siècle. Une statue de Saint Omer domine provisoirement l'autel. On voit au-dessus du confessionnal, un tableau bien composé et d'un dessin correct, peint par ARNOULD DE VUEZ, un artiste Audomarois. Il représente Sainte Aldegonde, recevant l'habit religieux des mains de l'évêque Saint Amand, assisté de Saint Aubert, au VII ème siècle. Avant la révolution, ce tableau ornait le maître autel de l'église paroissiale de Sainte Aldegonde, sur la place actuelle Victor Hugo. Dans le mur du fond, se trouve encastré un bas-relief de pierre décorée de 1455, il a pour sujet "NOTRE-DAME DE P1TIÉ". Monument funéraire de Jean Coquillau (bas-relief) : Vierge de Pitié saint Sébastien saint Jean-Baptiste le donateur accompagné d'un évêque, vue générale. On voit sur le côté Saint Sébastien et Saint Jean-Baptiste. Un évêque se tient près du chanoine Jean Coquillau, rappelé à Dieu en 1455, ce chanoine est à genoux et · tient le bâton de grand-chantre.
A l'extérieur, à gauche de la clôture un monument en pierre blanche représente "la Charité". Il est destiné à rappeler les aumônes inépuisables d'un dévoué vicaire M. l'abbé Miché qui exerça le saint ministère pendant 35 ans dans cette paroisse. A droite, un petit bas-relief du XV ème siècle, figure Saint Hubert le patron des chasseurs, en costume de chevalier avec son écuyer et à genoux devant le cerf traditionnel ayant un crucifix entre les bois.


Aujourd'hui cette chapelle est dédièe à sainte Aldegonde, et, si vous désirez en savoir un peu plus sur la famille "Sainte-Aldegonde" cliquez ICI  .


Portrait de Sainte Aldegonde : par Anne-Marie HELVETIUS.
Aldegonde était la fille de Walbert ( Waldebertus ), régent de Clotaire II dans la région de la Sambre et de la Meuse, et de Bertille ( Bertilla ) de Thuringe. Sa sœur était sainte Waudru. Elle naquit vers 630 à Cousolre. Initiée au christianisme par l'évêque saint Amand, elle refuse les mariages arrangés par ses parents, quitte sa maison afin de rejoindre le monastère de Mons fondé par sa sœur. Elle fonde le cloître mixte de Maubeuge où elle se retire en 659. Les travaux ne seront terminés qu'en 661, date à laquelle, elle devint la première abbesse. Elle y mourut le 30 janvier 684.
La première abbesse de Maubeuge a très rapidement fait l'objet d'une vénération, comme en témoigne le nombre d'ouvrages qui 1ui furent consacrés. Au fil du temps, l'histoire de sainte Aldegonde s'est étoffée avec de nombreux détails fournis par les hagiographes qui se basèrent sur la tradition orale. Rien n 'empêche donc de considérer un de ces écrits "la Vita Aldegundae prima", dans la forme qui nous est conservée, comme le texte original de l'époque mérovingienne, rédigé au début du VIII ème siècle. L'auteur de cette "la Vita Aldegundae prima" signale que l'abbesse de Maubeuge était issue d'une illustre famille. Aldegonde était la fille d 'un dénommé Walbert qui n'était autre qu'un domesticus de Clotaire II, et d 'une dame Bertille. En outre, les noms de deux de ses oncles sont également cités : Gondeland et Landry, présentés comme des personnages de haut rang. Et en effet, le premier peut sans nul doute être identifié au maire du palais du même nom qui occupa cette fonction en Neustrie de 613 à 639 sous Clotaire II et Dagobert 1er. Par contre, pour des questions de chronologie relative, je ne partage pas l'avis de R. Sprandel selon lequel le second, Landry, devrait être identifié avec le prédécesseur de Gondeland comme maire du palais de Neustrie, qui était en fait beaucoup plus âgé que ce dernier. Quoi qu'il en soit, Gondeland et Landry faisaient partie, eux aussi, de l'aristocratie neustrienne et devaient être les frères de Bertille. "la Vita Aldegundae prima" mentionne également la sœur aînée d'Aldegonde, Waudru, qui devint la première abbesse de Mons. Elle avait épousé un certain Madelgaire, qui fut plus tard appelé Vincent, et que l'on considère généralement comme le fondateur de l'abbaye de Soignies. La vie de ce Madelgaire n'est pas autrement connue que par des sources hagiographiques tardives, et l'on ne sait donc presque rien de lui. L'auteur de "la Vita Aldegundae prima" fournit ensuite des précisions sur l'enfance et l'adolescence d'Aldegonde. Il présente celle-ci comme une jeune fille dotée, comme de juste, de toutes les qualités, qui décide de renoncer au mariage et au siècle pour se consacrer à Dieu. Il s'agit là, bien sûr, d'un topos hagiographique que l'on retrouve dans la plupart des écrits consacrés aux saintes vierges et qui montre que l'auteur ne connaissait probablement rien de l'enfance d 'Aldegonde. La vocation d 'Aldegonde se confirma ensuite grâce à l'exemple de sa sœur Waudru. Ici, l'auteur est plus précis, et l'on peut supposer qu'il tient ce renseignement de la bouche de Waudru elle-même, auprès de laquelle il s'était informé après la mort d'Aldegonde. Il signale donc que Waudru et son mari décidèrent de se séparer pour prendre l'habit monastique - Waudru dans le monastère qu'elle avait construit à Mons, et Madelgaire à l'abbaye d'Hautmont. Waudru pensa alors à sa jeune sœur, qu'elle fit venir à Mons : elle désirait en effet qu 'Aldegonde suive son exemple et devienne, elle aussi, la supérieure d'une communauté religieuse.
Après cela, le biographe énumére les différentes visions qu'a eues la sainte tout au long de sa vie. Ce n'est qu'à la fin de son récit des visions qu'il précise qu'Aldegonde les a fait consigner par écrit et l'on peut en déduire qu'il a utilisé ce livre des visions pour toute cette partie de la vita. La dernière partie, est consacrée aux miracles qui se sont produits grâce aux mérites de la sainte, de son vivant et au moment de sa mort. C'est grâce à de fidèles témoins, non seulement Waudru mais aussi des membres des communautés de M aubeuge et de Nivelles que le biographe a pris connaissance de ces nombreux miracles. Quel type d'établissement religieux Aldegonde décida t-elle de fonder à Maubeuge ? C'est dans un domaine appartenant à ses parents. Ainsi donc, à l'origine, Aldegonde avait fondé à Maubeuge un monastère double où prédominaient les moniales, et, la supérieure des moniales était également l'abbesse des deux communautés, comme dans la plupart des autres monastères de ce type. Le plus souvent, dans un monastère double à l'époque mérovingienne, le rôle de la communauté masculine était de protéger les moniales, d'assurer le service liturgique et d'effectuer une part importante du travail manuel. Mais cette situation évolua peu à peu car le travail manuel finit par être abandonné par les moines. Leur rôle principal fut celui d'assurer le service liturgique de l'abbaye et bientôt aussi le service paroissial, de sorte qu 'ils furent de plus en plus nombreux à être ordonnés prêtres dans les communautés doubles. Peu à peu, la communauté des moines se transformera en petit chapitre de chanoines dépendant de la communauté des moniales. Pourtant, par comparaison avec d'autres monastères du même type, il n 'est pas exclu qu'ici aussi la transformation se soit accomplie au début du IX ème siècle, c'est-à­ dire au lendemain des réformes de Louis le Pieux de 816 à 817.

source

Anne-Marie HELVETIUS, Chargée de recherches du F.N.R.S, Université Libre de Bruxelles, 14 place Charles Graux, B 1060 Bruxelles ICI .
Helvétius Anne-Marie. Sainte Aldegonde et les origines du monastère de Maubeuge : Revue du Nord, tome 74, n°295, Avril-juin 1992. pp. 221-237.



La Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer hérita des chapelles de la Cathédrale de Thérouanne.

Avant sa destruction, Thérouanne possédait, « la plus vaste, la plus haute et la plus belle cathédrale de la région du Nord » (Bled, 1895, p. 3). Aucun des lieux de culte n’échappa au sac de la ville. Charles Quint reconnut cependant que le pillage des objets du culte n’était pas conforme aux usages « de bonne et ancienne guerre » et exigea que quiconque possédait « corps saints, reliquiaires, vaisseaulx d’or ou d’argent, calices, croix, tapisseries, livres, registres, letraiges, cartulaires, comptes ou autres meubles… » les ramena aux chanoines réfugiés à Saint-Omer, qu’ils aient été pris à l’occasion du sac ou rachetés aux soldats ( Archives de la ville de Lille, citée par La Fons, 1861 ). Pour autant, les ordres de Charles Quint étaient sans ambiguïtés : « On ne détruira pas seulement les édifices profanes mais encore les églises, les monastères et les hôpitaux » (Legrand, 1857-1861, page 782), ce qui fut fait. L’empereur souhaitait supprimer définitivement une enclave française sur ses terres, mais aussi démanteler un puissant diocèse, dont l’évêque nommé par le roi de France disposait d’une juridiction spirituelle qui s’étendait de part et d’autre de la frontière.
C'est ainsi que :

❖ la chapelle sainte Catherine de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle du saint Sépulcre ancienne saint Claude".
❖ la chapelle saint Jacques de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle de saint Erkembode ancienne saint Jacques Apôtre".
❖ la chapelle de la portion du saint Esprit de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle du Sacré Coeur ancienne saint Esprit".
la chapelle de saint Gondolphe de Thérouanne fut transférée dans un premier temps, dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle de l'Assomption sainte Aldegonde ancienne Notre Dame de Montreuil", puis, dans un second temps, retransférée dans la "Chapelle sainte Aldegonde ancienne saint Denis".
❖ la chapelle de la portion du petit crucifix de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle de saint Erkembode ancienne saint Jacques Apôtre".
la chapelle de la Trinité de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle de sainte Aldegonde ancienne saint Denis".
❖ la chapelle de la portion de saint Mathieu de Thérouanne fut transférée dans la Collégiale de Saint-Omer dans la chapelle que nous connaissons aujourd'hui sous le vocable "Chapelle saint Antoine de Padoue ancienne grand saint André".




Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis


Cathédrale de Saint-Omer|chapelles


Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis
Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis
Cathédrale de Saint-Omer Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis
Cathédrale de Saint-Omer Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis
Cathédrale de Saint-Omer Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis

Descriptions complémentaires apportées par les Amis de la Cathédrale

La chapelle date de l'année 1400, sa clôture de marbre et albâtre date du XVII ème, sainte Elisabeth fait l’aumône à un vieillard. Statue donnée par Mr. Dupuis au XIX ème siècle.
Au mur du fond une Piéta, haut-relief.
Le donateur est Jean Coquillau, décédé en 1455. Le deuxième plus ancien, mais stylistiquement différent de celui du Chanoine Ponche. Œuvre du tailleur d’images, Olivier Bissot 1.72 ml x 1.35 ml. La présence de gonds atteste l’existence de volets peints. En pierre blanche qui permet une taille en profondeur, fabrication locale. Le cadre architectural : une frise supérieure au décor ajouré, qu’on retrouve dans d’autres hauts-reliefs de la cathédrale. Une Vierge de pitié tient son Fils sur ses genoux. Joseph d’Arimathie soutient la tête. Baptiste est le patron du chanoine. Les bustes de saint Sébastien, de Joseph d’Arimathie et du saint patron mitré sont des restaurations modelées en plâtre ainsi que le bras de Jésus. On y voit des anges et les instruments de la Passion. Grande qualité : la composition est équilibrée. Le Christ en diagonale est tourné partiellement vers le spectateur. Marie s’évanouit : expression de douleur calme et méditative. Asymétrie de la partie inférieure du manteau de la Vierge : tiré sur le genou d’un côté et de longues diagonales jusqu’au sol de l’autre côté. Restauration lourde : saint Jean qui soutient la tête du Christ, a été transformé en Joseph d’Arimathie, néogothique chauve et barbu.
Au-dessous, cette inscription de 1.24 ml x 0.28 ml en minuscule gothique : " CHI DEUANT GIST MAISTRE JEHAN COQUILLAU LICENTIET ES LOIS ET [ BACHELER EN DECRET . JADIS CONSEILLIER EN PARLEMENT CHANTRE ET CHANOINE DE CESTE [ EGLISE FONDEUR AUE REGINA ET DE [ CHEANS CASCUN DEL PROFUNDIS QUI SE CHANTENT EN PROCESSION DIMENCHE ENTRE PASQUES ET ADVENT QUI TRESPASSA LAN MIL CCCCLV LE [ XXVI JOUR DE DECEMBRE PRIES POUR SON AME QUE DIEU LUI SOIT ET A NOUS [ MISERICORS AMEN . "

Aux clefs de voûte scènes de la vie de la Vierge :
l’Annonciation, la Visitation, La Nativité, La Résurrection et au centre le couronnement de la Vierge.
Confessionnal avec des colonnes torses.
Au-dessus du confessionnal, sainte Aldegonde
recevant le voile des mains de l’évêque saint Amand assisté de saint Aubert, évêque de Cambrai, par Arnould de Vuez : le voile descend du ciel. Le fond architectural montre un palais, un campanile de style italien. Avant la Révolution, le tableau ornait le maître-autel de l’église Sainte-Aldegonde, qui était une abbesse et qui est la patronne de la ville de Maubeuge. ( pas de lien avec la puissante famille des Sainte-Aldegonde au XIII ème).
Une statue de sainte Aldegonde recevant l’Esprit Saint.
Sur l’autel, reliquaires de sainte Austreberthe et de saint Erkembode.
Statues de sainte Apolline, de saint Gérard Magella et d’un vieil évêque portant une église dans la main.
Statue de saint Eloi.

Sainte Aldegonde
Née en 630 dans le Hainaut décédée en 684 c'est la fille de Walbert, issu d’une famille royale de France. Vocation à la virginité. Elle a vécu dans le château paternel de Courtsore. A la mort de ses parents, elle va voir saint Amand, évêque de Maastricht et saint Aubert, évêque de Cambrai, qui lui donnent le voile en 661. Elle se retire dans le bois de Malbode sur la Sambre et y fonde un monastère dont elle est la première abbesse. Elle meurt d’un cancer du sein. Ce chapitre de chanoinesses nobles subsiste jusqu’à la Révolution. La chasse qui contient ses reliques, se trouve dans l’église des chanoinesses de Maubeuge. On l’appelle aussi sainte Orgonne.


Arnould de Vuez
Né à Saint-Omer dans le Haut-Pont en 1644 et mort à Lille en 1720. Il commence ses études à Saint-Omer. A 13 ans, il est envoyé chez le récollet frère Luc, ( élève de Simon Vouet). Il voyage à Rome et Venise. Influence de Raphaël, Rubens et Van Dyck. Il a du succès. Il tue un artiste en duel. Réfugié en France, il trouve en Lebrun un protecteur. Celui-ci est surchargé de travail et Vuez participe à la décoration de Versailles. Ayant tué, à nouveau, un officier en duel, il part à Lille, récemment conquise et en plein essor. Il réalise de grandes peintures religieuses pour l’Hospice Comtesse : (Présentation de la Vierge au temple). Il a fait aussi les portraits des Comtes de Flandres, qu’on voit à l’Hospice Comtesse. Il décore la salle du Conclave de l’Hôtel de Ville = Palais Rihour, où se prononçaient les jugements à huis-clos. Cinq toiles consacrées à la justice (Salomon, Suzanne,...). Il peint les portraits des Comtes de Flandres, actuellement à l’Hospice Comtesse. Meurt à Lille en 1724. Chez lui, le dessin et la composition priment sur la couleur.

Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis
Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis
Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis
Cathédrale de Saint-Omer  -  Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis - clôture
Cathédrale de Saint-Omer  -  Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis - vitrail
Cathédrale de Saint-Omer  -  Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis - clés de voute


Ensemble de 3 statues.

Description

Ensemble de 3 statues du XIX ème siècle : sainte Apolline, saint Omer, saint Gérard Majella.
Description matérielle :
Sculpture plâtre peint polychrome.
Dimensions normalisées : Hauteur = 170cm pour la statue centrale. Statues latérales : Hauteur = 135cm
Référence PA00108403


Ensemble de 3 statues du XIX ème siècle  : sainte Apolline, saint Omer, saint Gérard Majella



Objets posés sur l'autel de la chapelle saint Denis.

Description

Deux châsses-reliquaires néo-gothiques identiques au premier plan
Description matérielle : Ensemble de deux reliquaires en bois peint et doré, en forme de chapelle. Grands côtés percés de trois ouvertures sans vitrage, petits côtés avec fausses portes. Aux pignons, deux petits globes de verre translucide. Toits percés de deux quadrilobes chacuns, tuilage en bandeaux (taillés dans la masse) peints en argent et doré. Fleurons.
Dimensions normalisées :Hauteur = 54cm Largeur = 54cm Profondeur = 26cm
Référence PA00108403

Une châsse-reliquaire néo-gothique du XIX ème siècle, sainte Godeleine, au second plan à gauche
Description matérielle : Une châsse-reliquaire néo-gothique, reliquaire vitré en forme de petite châsse, présentant une ampoule de sang de sainte Godolène. Couvercle de l'ampoule en argent. Poinçon garantie et titre argent après 1838, poinçon de maître. Inscription sur le couvercle de l'ampoule : DE SANGUINE STAE GODOLENAE. Poinçon de maître incomplet : Edmond Lesage.
Dimensions normalisées : Hauteur = 43cm Largeur = 19cm - Ampoule = 11cm
Référence PA00108403

Une châsse-reliquaire néo-gothique au second plan à droite
Description matérielle : Ensemble de deux châsses-reliquaires, en laiton doré, en forme de petites chapelles. Décor de pinacles. Revêtement en tissu rouge. A l'intérieur, petits reliquaires de formats divers, en métal.
Dimensions normalisées : Hauteur = 27cm Largeur = 17cm Profondeur = 17cm
Référence PA00108403

Buste de sainte Aldegonde au premier plan
Description matérielle : à venir.
Dimensions normalisées : à venir.
Référence à venir.

Statue de sainte Aldegonde au second plan
Description matérielle : à venir.
Dimensions normalisées : à venir.
Référence à venir.

Deux portes cierges à colonnes doriques au second plan
Description matérielle : Ensemble de six chandeliers d'autel tripodes en métal moulé et doré du XIX ème siècle. Tige cannelée se terminant par un chapiteau corinthien. Médaillons figurés sur les trois faces du pied. Noeud au pied de la tige. Sacré-Coeur - Christ - Vierge - feuille - chapiteau corinthien. Pieds en forme de pattes de lion.
Dimensions normalisées : Hauteur = 77,5cm Largeur = 17cm Profondeur = 15,5cm.
Référence PA00108403

Deux portes cierges à reliquaires du XIX ème siècle au second plan
Description matérielle : Christ Sacré Coeur sous arcature. Pied feuillagé. Laiton doré.
Dimensions normalisées : Hauteur 65cm.
Référence PA00108403


objets liturgiques  posés sur l'autel de la chapelle saint Denis


Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis, clés de voutes



Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle Sainte Aldegonde-Saint Denis, cloture



Haut relief "Vierge de pitié"

Haut-relief, mur du fond une Vierge de pitié.
Le donateur est Jean Coquillau, décédé en 1455. Le deuxième plus ancien, mais stylistiquement différent de celui du Chanoine Ponche. Œuvre du tailleur d’images, Olivier Bissot 1.72 ml x 1.35 ml. La présence de gonds atteste l’existence de volets peints. En pierre blanche qui permet une taille en profondeur, fabrication locale. Le cadre architectural : une frise supérieure au décor ajouré, qu’on retrouve dans d’autres hauts-reliefs de la cathédrale. Une Vierge de pitié tient son Fils sur ses genoux. Joseph d’Arimathie soutient la tête. Baptiste est le patron du chanoine. Les bustes de saint Sébastien, de Joseph d’Arimathie et du saint patron mitré sont des restaurations modelées en plâtre ainsi que le bras de Jésus. On y voit des anges et les instruments de la Passion. Grande qualité : la composition est équilibrée. Le Christ en diagonale est tourné partiellement vers le spectateur. Marie s’évanouit : expression de douleur calme et méditative. Asymétrie de la partie inférieure du manteau de la Vierge : tiré sur le genou d’un côté et de longues diagonales jusqu’au sol de l’autre côté. Restauration lourde : saint Jean qui soutient la tête du Christ, a été transformé en Joseph d’Arimathie, néogothique chauve et barbu.
Au-dessous, cette inscription de 1.24 ml x 0.28 ml en minuscule gothique : " CHI DEUANT GIST MAISTRE JEHAN COQUILLAU LICENTIET ES LOIS ET [ BACHELER EN DECRET . JADIS CONSEILLIER EN PARLEMENT CHANTRE ET CHANOINE DE CESTE [ EGLISE FONDEUR AUE REGINA ET DE [ CHEANS CASCUN DEL PROFUNDIS QUI SE CHANTENT EN PROCESSION DIMENCHE ENTRE PASQUES ET ADVENT QUI TRESPASSA LAN MIL CCCCLV LE [ XXVI JOUR DE DECEMBRE PRIES POUR SON AME QUE DIEU LUI SOIT ET A NOUS [ MISERICORS AMEN . "


Cathédrale de Saint-Omer - Chapelle saint Denis - haut-relief Notre dame de pitié

Photographe

Montage & Photographies Les Amis de la Cathédrale

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