Reliques présentes dans la Cathédrale
Dès le début du haut moyen-âge ( que les historiens fixent entre les années 476 et 986 ), les croyants attribuèrent aux reliques des pouvoirs extraordinaires, les considérant comme des intermédiaires pour obtenir des faveurs divines. La croyance en la capacité des reliques à opérer des miracles était très répandue. Des guérisons miraculeuses, ainsi que certaines manifestations extraordinaires étaient associées à la présence de ces objets saints. En ce sens, les reliques devenaient des intercesseurs directs entre le croyant et son Créateur.
Les reliques assuraient la réputation d’un édifice religieux, et, les pèlerins venaient nombreux se recueillir auprès des restes des saints en laissant des offrandes qui assuraient la richesse et le rayonnement du lieu.
Quelles reliques avons-nous de saint Omer ?
Dans la chapelle de saint Omer ancienne saint Jean évangéliste ( entre la chapelle de Notre-Dame des miracles et la chapelle axiale - voir la photo ci-dessous ), se trouve sur l’autel un reliquaire qui représente le buste de notre premier évêque. A travers une ouverture on aperçoit une partie de son crâne. Une partie de sa mâchoire se trouve dans le coffre-fort de la sacristie «dans un grand médaillon en bronze doré ». Pour en savoir plus cliquez
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Quelles reliques avons-nous de saint Erkembode ?
Les audomarois placent des chaussures sur son sarcophage. Saint-Erkembode, notre quatrième évêque, a beaucoup marché afin d'évangéliser la région. A la fin de sa vie il était presque paralysé. Le sarcophage contient ses os. Sur l’autel de la chapelle en face du sarcophage ( chapelle saint Antoine de Padoue ) un reliquaire contient son fémur.
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Quelles autres reliques avons-nous ?
Sur le maître-autel ( voir la photo ci-dessous ), entre les candélabres, quatre reliquaires contiennent eux aussi les reliques de saints qui ont évangélisé la région :
A droite une parcelle du crâne de saint Omer, une dent et un fragment du crâne de saint Erkembode, un fragment du crâne de saint Maxime et un fragment d’os de saint Vaast.
A gauche, des parcelles des corps de saint Silvin et de saint Folquin.
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