Présentation architecturale de l'édifice
Sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, vous trouverez les diverses zones correspondant à la Nef et ses Collatéraux, à la Tour porche, aux deux Transepts, et au Choeur, vous y trouverez également toutes les Chapelles. Il vous suffit de cliquer sur les lettres pour accéder aux Chapelles, et de cliquer sur la zone interressée pour accéder à la Nef et ses Collatéraux, à la Tour porche, aux deux Transepts, et au Choeur.
Précisions :
Les deux chapelles ( ancienne sainte Trinité & avancée saint Martin ) ne sont pas notifiées sur ce plan car elles font partie de la Nef.
Les deux chapelles ( saint Antoine & saint Charles Borromée ) ne sont pas notifiées sur ce plan car elles font partie du Transept nord.
Les deux chapelles ( saint François de Sales & Notre-Dame des Miracles ) ne sont pas notifiées sur ce plan car elles font partie du Transept sud.
Sources
Toutes les informations contenues sur ce site web proviennent des "amis de la Cathédrale" et de leurs contributeurs bénévoles. Ces informations ont été vérifiées avant d'alimenter chaque page de notre site. Les photographies, loin d'être parfaites appartiennent aux "amis de la Cathédrale" et n'ont que le but d'exister afin de servir de témoignage au plus jeunes.
Nouveautés
Sur la vue en plan ci-dessous, cliquez sur une zone afin d'obtenir sa description avec les photographies et les coupes scannérisées en 3D correspondantes, le rendu est surprenant !
Attention les fonctionnalités de cette page ne sont accessibles qu'à partir d'un PC ou d'un Laptop, de plus, l'option zoom de votre navigateur doit-être réglée entre les valeurs 75% et 110%, au delà ou en deçà, les fonctionnalités de cette page ne sont plus opérationnelles !
omme toutes les constructions existantes de cette époque Mérovingienne, la première chapelle fondée par Omer sur le mont Sithiu en 663 était un édifice en bois. Au VIII ème siècle cette chapelle fut partiellement consolidée en pierres. Tout s'accéléra avec l'avènement de la dynastie Carolingienne, et, c'est le 11 ème Abbé de saint Bertin ( Fridugise ) qui va scinder en l'an 820 le monastère de Sithiu en deux :
a distinction d'un corps des chanoines par rapport au reste du clergé remonte à saint Chrodegang, évêque de Metz et auteur en 763 d'une règle de vie communautaire ( la Regula vitae communis ) inspirée de la règle de saint Augustin. Selon cette règle, les membres du clergé vivant en commun sous le toit épiscopal n'ont pas à faire vœu de pauvreté mais doivent respecter un certain nombre d'obligations, telles que le travail manuel et la confession deux fois par an. Les évêques de Lyon Leidrade puis Agobard introduisent dans la capitale des Gaules la réforme canoniale voulue par Charlemagne. Cette réforme est renouvelée et diffusée par Louis le Pieux au concile d'Aix-la-Chapelle en 816. Voila qui est de nature à comprendre les subtilités d'un clergé médiéval.



partir de 1473 et jusqu'en 1521, on procéda à la rénovation de la tour occidentale à partir de l'ancienne tour romane. Celle-ci fut ainsi rhabillée et reçut un décor inspiré de celui de l'abbatiale Saint-Bertin. Les sculptures du portail occidental furent réalisées de 1511 à 1515, par les sculpteurs brugeois Jean et Josse Van der Poele. La flèche surmontant la croisée date de 1486.
En 1537, François 1 er envahit à nouveau l'Artois. La conquête fut facile et les villes et châteaux d'Hesdin, de Saint-Pol, de Saint-Venant tombèrent en peu de jours dans l'escarcelle du Roi de France. Ses troupes se répandirent par tout le pays qu'elles ravagèrent. Les habitants des villages ravagés adressèrent à leurs gouvernants des suppliques où ils leur exposaient leur misère et l'impossibilité d'acquitter leur impôt. Henri II, successeur de François 1 er continua la guerre contre Charles Quint. Dans l'extrème nord du royaume Franc, certaines villes situées à la frontière du royaume Franc et de l'empire Germanique, n'acceptèrent pas l'occupation Espagnole, et ne cessèrent de résister ! Incapable de mater ces rébellions, malgré un déploiement militaire très important, Charles Quint décida de mettre un terme à cette situation. Furieux de cet état de fait, Charles Quint ordonna en 1553 la destruction complète des villes suivantes ( liste non exhaustive, car tous les villages situés sur une bande de 15 kms entre ces deux villes distantes de 38 kms qui avaient résisté furent rasés ! )

uand le cortège de la 
ans les Etats Latins d'Orient, dès la fondation de la milice des pauvres chevaliers du Christ en 1116, les hauts dignitaires de cet Ordre portaient un manteau blanc, frappé d'une croix rouge à double traverse. Cette croix patriarcale fut remplacée par la croix pattée rouge en 1149. Quand Geoffroy de Saint-Omer et Hugues des Païens revinrent dans le nord de la France en 1127 pour trouver des soutiens financiers pour l'Ordre du Temple chargé de protéger les nouveaux Etats Latins d'Orient, Geoffroy donna ce symbole ( la croix patriarcale à double traverse ) au seigneur de Saint-Omer son père, afin qu'il en fasse bon usage en mémoire de son fils qui était dignitaire de la Milice des Pauvres Chevaliers du Christ ( Milice qui prendra le nom de Chevaliers du Temple en 1129 ). Les deux villes, Ypres et Saint-Omer, très étroitement liées à l'époque, décidèrent de faire figurer ce symbole Templier sur leurs armoiries. C'est ainsi que ce symbole apparait officiellement [ (cf. le catalogue de l'exposition "Trésor d'archives" (BAPSO, 2020, p. 18-19) ] sur le sceau aux causes de la ville de Saint-Omer en 1209 et sur le sceau aux causes de la ville d'Ypres en 1199 ( sur ce sceau le plus ancien, la croix à double traverse est entourée de deux aigles, d'une étoile et d'un croissant, ainsi que de deux lions de Flandre ). Il convient enfin de signaler que Geoffroy de Saint-Omer créa la première commanderie d'Europe à Ypres en 1127.