Temple du Roi Salomon
Il n'y a pas eu un Temple mais des Temples
(0) Origines de l'homme d'après la Sainte Bible :
Histoire mouvementée du Temple du Roi Salomon à Jérusalem ❎ , ce temple fut bâti à la demande de Dieu par le roi juif Salomon fils de David, sur le Mont Moriah,
en fait il n'y a pas eu un Temple mais plutôt des Temples succéssivement démolis puis reconstruits, de nos jours le dôme du rocher bati sur les fondations du Temple de Salomon est le troisième lieu saint de l'islam.
Pour ceux qui ne le savent pas, les 5 premiers livres de l'ancien testament Biblique des Chrétiens et de la Bible Judaïque ( Pentateuque chez les Chrétiens ou Torah chez les Juifs ) sont communs aux deux religions. Il convient de noter que l’Islam reconnait également la Torah ou Pentateuque mais en affirmant que certains passages de ces écrits ont été falsifiés par les Juifs. L’islam reconnait également partiellement certains autres livres l'ancien testament de la bible ( Chrétienne et Judaïque ). Pour les Chrétiens tous les livres de l’ancien testament écrit en hébreux ne sont qu’une partie de leur bible, l’autre étant le nouveau testament écrit postérieurement à la venue du Christ sur terre. Pour les Juifs les livres écrits en hébreux sont les seuls qui composent leur bible, ils ne reconnaissent pas les écrits du nouveau testament puisqu’ils n’ont jamais reconnu Jésus Christ comme le messie, mais plutôt comme un imposteur et un agitateur public. Encore faut-il souligner que seuls les 5 premiers livres composant la Torah ou le Pentateuque sont identiques, pour les autres livres de l'ancien Testament ils comportent des différences de traduction notoires entre Bible Chrétienne et Bible Judaïque. Donc d'après ces écrits :
Il est important de savoir que Les 3 religions ( juive, chrétienne, musulmane ) considérent Abraham comme leur père fondateur. Alors que Dieu avait promis une descendance plus nombreuse que les étoiles du Ciel à Abraham, le premier enfant de cette lignée se faisait attendre, et Abraham et sa femme avançaient en âge. Pour contourner le problème et pour « aider » Dieu à réaliser sa promesse, Sarah, l’épouse d'Abraham poussa son mari dans les bras de sa servante Agar. Celle-ci donna un fils à Abraham : Ismaël dont le nom signifie « Dieu a entendu ». Cette naissance, pourtant orchestrée par Sarah, provoqua en elle une jalousie tenace qui menaça la vie de la servante et celle de son fils. Ismaël fut contraint de fuir une première fois avec sa mère dans le désert. Mais, l’ange du Seigneur ordonna à Agar et à son fils de revenir auprès d’Abraham. Quelques temps plus tard Sarah et Abraham eurent un enfant : Isaac dont le nom signifie « Dieu a ri ». Pour faire d’Isaac, le seul et unique héritier d’Abraham, Sarah chassa définitivement Ismaël et sa mère dans le désert. L’unique fils légitime de la promesse de l’Alliance selon la Bible est donc Isaac. Pourtant Ismaël fut lui aussi dépositaire d’une promesse de descendance, mais à la différence d’Isaac, cette promesse divine ne fut formulée qu’après la naissance de l’enfant ( Genèse chapitre 16, versets 10-11 ). Les hébreux se considèrent fils d’une femme libre et non d’une servante, aussi est-ce Isaac qu’ils considèrent comme leur ancêtre et comme le dépositaire de la promesse d’Alliance. Enfin, de la lignée d’Isaac naîtra la nation juive, et de celle d’Ismaël naitra la nation arabe.
(1) Jérusalem ville Juive de 1200 av JC à 70 ap JC
a) Chronologie des Rois d’Israël (avant Jésus Christ)
Monarchie unifiée (avant Jésus christ)
De 1200 à 1050 avant Jésus Christ, le peuple Juif s'organise en tribus.
01 - Tribu de Ruben fondée par Ruben.
02 - Tribu de Siméon fondée par Siméon.
03 - Tribu de Lévi fondée par Lévi.
04 - Tribu de Juda fondée par Juda (dynastie du roi David).
05 - Tribu d’Issacar fondée par Issacar.
06 - Tribu de Zabulon fondée par Zabulon.
07 - Tribu de Dan fondée par Dan.
08 - Tribu de Nephthali fondée par Nephthali.
09 - Tribu de Gad fondée par Gad.
10 - Tribu d'Asher fondée par Asher.
11 - Tribu de Joseph fondée par Joseph.
12 - Tribu de Benjamin fondée par Benjamin.
De 1050 à 1010 Saül ( né en 1096 av JC ) unifiera ( non sans mal ) les tribus pour fonder le royaume et sera le premier roi d'Israël choisi par le prophéte Samuel. Sur les conseils avisés du prophéte Samuel, il impose la création d’un sanctuaire unique, qui aura pour conséquence l'installation à Jérusalem de l’Arche d'alliance. Cet acte fondateur fera de 'Yahvé' le seul dieu des Juifs.
De 1010 à 0970 David (né en 1056 av JC) sera le deuxième roi d'Israël choisi par le prophéte Samuel, qui est présenté dans le récit biblique, avec son fils Salomon, comme l'un des deux fondateurs de l'ancien État Israélite.
De 0970 à 0931 Salomon ( né en 1016 av JC ) sera le troisième roi d’Israël ( hébreu, שְׁלֹמֹה, Shélomo, c'est-à-dire sage ) est un des fils du roi David, sa mère est Bethsabée, il succède à son père.
Scission du royaume (avant Jésus christ)
Après la mort de Salomon, les tribus du Nord se rebellèrent sous le règne de son fils Roboam en 931 avant JC.
Les deux nations, Israël au nord et Juda au sud, se désunirent et se combattirent souvent. Dans le royaume de Juda, la dynastie de David continua jusqu’à ce que les Babyloniens envahissent le pays ( 597 et 586 avant JC ), mais en Israël, de nombreux rois et plusieurs dynasties se succédèrent. La période de monarchie divisée fut marquée par les menaces constantes des Assyriens, des Araméens et des Babyloniens. Israël et sa capitale Samarie tombèrent devant l’armée assyrienne en 722-721 avant JC, le peuple fut déporté et des étrangers s’installèrent à sa place. Juda subit deux humiliations sous le joug babylonien : la capitulation de Jérusalem en 597 et sa destruction en 586 avant JC. Des captifs furent emmenés à Babylone à deux reprises mais comme aucun étranger ne vint s’installer dans le royaume de Juda et que les captifs bénéficièrent d’une certaine liberté — au moins celle de s’associer entre eux — la vie du peuple se poursuivit à la fois à Babylone et dans leur pays d’origine. L’exil était un malheur que les prophètes annonçaient depuis longtemps comme châtiment divin. Cette expérience amena les Israélites à faire leur examen de conscience en tant que peuple, puis à consigner par écrit leurs traditions anciennes.
Rois du Royaume de Juda
931 - 913 Roboam
913 - 911 Abiyyam
911 - 870 Asa
870 - 848 Josaphat
848 - 841 Joram
841 - 841 Ochozias
841 - 835 Athalie
835 - 796 Joas
796 - 781 Amasias
781 - 740 Ozias
740 - 736 Yotam
736 - 716 Achaz
716 - 687 Ezéchias
687 - 642 Manasssé
642 - 640 Amos
640 - 609 Josias
609 - 609 Joachaz
609 - 597 Joaiqim
598 - 597 Joiakîn
597 - 587 Sédécias
586 : Prise de Jérusalem par le roi
néo babylonien Nabuchodonosor
Rois du Royaume d’Israël
931 - 910 Jeroboam
910 - 909 Nadab
909 - 886 Basha
886 - 886 Ela-Zimri
885 - 874 Omri
874 - 853 Achab
852 - 841 Joram
841 - 814 Jéhu
814 - 798 Joachaz
798 - 783 Joas
783 - 743 Jéroboam II
743 - 743 Zacharie-Shallm
743 - 738 Menahem
738 - 737 Peqahya
737 - 732 Péqah
732 - 724 Osée
722 : Prise du royaume d’Israël par les Assyriens
Royaume d'Israel et Royaume de Juda en 931 avant JC.
b) Construction du premier Temple à Jérusalem
Géographiquement, le Temple des Hébreux ou Temple de Salomon était situé au centre du Mont du Temple ( appelée de nos jours esplanade des Mosquées ). Ce Temple de Salomon ❎ ( en hébreu : מקדש שלמה mikdash Shlomo ), connu comme le premier Temple de Salomon érigé à Jérusalem est selon la Bible ( I Rois 6-8 & II Chroniques 3-5 ), un lieu de culte édifié par le roi Salomon sur le mont Moriah en 970 avant JC. Conçu par le roi Salomon pour centraliser le culte du Dieu d’Israël, Jéhovah ( ou Yahvé ) il fut mis en service en 953 avant JC, son hégémonie fut remise en cause après la mort du roi Salomon par la création d’un autre sanctuaire à Béthel, dans le royaume schismatique d’Israël. Ce premier Temple de Salomon fut détruit lors du siège de Jérusalem par l’armée babylonienne de Nabuchodonosor II en l'an 587 avant JC.
c) Construction du second Temple à Jérusalem
Le premier Temple de Salomon détruit en 587 avant JC, il fut reconstruit au même emplacement que le premier, ce second Temple de Salomon fut achevé vers 516 avant JC. La reconstruction du second temple commence après la captivité des Judéens à Babylone, durant l'époque Perse sous Zorobabel petit-fils de Joaquin, nommé gouverneur de Judée, et du grand prêtre Josué. Les Hébreux, au nombre de 43 000 y compris des enfants, viennent de parcourir un long voyage éprouvant de quatre mois, depuis les rives de l'Euphrate jusqu'à Jérusalem, et, la ferveur religieuse qui les anime leur commande de restaurer le lieu de culte, en reconstruisant le Temple de Salomon détruit et en réinstituant le rituel des sacrifices. À l'instigation de Zorobabel, qui se déleste personnellement de 1000 dariques d'or ( entre autres présents ), le peuple offre promptement des dons afin de remplir le trésor sacré. Ils érigent l'autel de Dieu à son ancien emplacement précis, et débarrassent le site du Premier Temple de ses débris. Au second mois de la seconde année, (535 avant JC), les fondations du Second Temple de Salomon sont posées, dans de grandes manifestations de joie ( conformément aux Psaumes 116 117 118 ). Ce mouvement fut suivi avec grand intérêt, par la population non-exilée de Judée ( Zacharie 4:10 ). Entre-temps, le gouvernement Persan rappelle Zorobabel, son gouverneur, dont l'ascendance davidique a suscité des espoirs messianiques considérables. Les Samaritains offrent leur coopération au projet de reconstruction, mais ils essuient un refus formel de la part de Zorobabel Josué et des Anciens, estimant que la Judée doit reconstruire son Temple sans aide. Peut être fallait-il également protéger les secrets de la construction du temple de salomon ! Suite à cette fin de non recevoir, des rumeurs malveillantes envers les Juifs se répandent immédiatement. Les Samaritains prirent ombrage de ce refus et se vengérent en envoyant des messages à Ecbatane et à Suse, ce qui eut pour effet de suspendre les travaux. Sept ans après ces faits, Cyrus le Grand, qui avait ordonné la reconstruction du Temple de Salomon, meurt ( 2 Chroniques 36: 22-23 ). Son fils Cambyse II lui succède. À la mort de ce dernier, le « faux Smerdis », un imposteur usurpe le trône pour sept mois, avant d'être écarté par Darius I er, ( intronisé en 522 av J.C ). Au cours de la deuxième année de règne de ce monarque, les travaux de reconstruction du Temple reprirent et aboutirent, sous les conseils du prophète Zacharie. Le Temple fut prêt à être consacré au cours du printemps 516 avant JC, soit plus de vingt ans après le retour de la captivité babylonienne. Il sera beaucoup plus tard restauré et agrandi sous Hérode Ier le Grand, à partir de l'an 20 avant JC. En raison de sa restauration par Hérode, il est quelquefois appelé "Temple d'Hérode". Durant toute la période jusqu'à sa destruction, le Second Temple devient le centre culturel et spirituel du judaïsme et le lieu des sacrifices rituels, les korbanot. Il est détruit en l'an 70 après JC par les Romains, au terme de la première guerre judéo-romaine. En l’an 70 de notre ère, Titus général romain fils de l’empereur Vespasien prit Jérusalem et ordonna à ses soldats de massacrer la totalité de la population de la ville, et de brûler le Temple. Il ordonna que rien ne subsiste de celui-ci, ni de la ville, à l’exception de quelques tours sur les remparts ainsi que la muraille ouest de la ville pour servir de garnison à la X ème Légion, la sinistre Fretensis. Son ordre fut exécuté. Seules subsistérent les énormes pierres du mur de soutènement de l’esplanade du Temple.
(2) Jérusalem ville ouverte de 71 à 335 ap JC
Durant cette période la ville est peuplée en majorité de Juifs et de Chrétiens qui acceptent la domination de Rome. La population paiera un lourd tribut à Rome qui en contre partie les laissera commercer et pratiquer leurs religions, en les défendant des envahisseurs. En l'an 71 les Juifs n'ont plus le droit de résider à Jérusalem, mais malgré cet interdit une communauté juive se réinstalle dans la ville. Vers 130, l'empereur Hadrien décide de faire rebâtir la ville, sans doute pour lui rendre sa splendeur passée et pour promouvoir les élites juives hellénisées qui habitent encore la ville. Des Temples sont édifiés sur les sites qui seront identifiés comme ceux du Saint-Sépulcre et de la Nativité à Bethléem. Deux proches du patriarche Juda Hanassi, qui entretient de bonnes relations avec les Sévères, figurent parmi les dirigeants de la communauté juive de Jérusalem.
Le nom « Palestine », originellement celui de la zone côtière, l’ancien pays des Philistins ( voir l'ancien testament de la Bible : Josué 13, 3 - Juges 10, 7 - Juges 13, 1 - Juges 13, 5 - Juges, 15, 20 - etc), ne fut donné à une partie de la Judée sous l’empereur Hadrien qu’en 135, lorsque l’empire romain voulut punir les juifs pour leurs révoltes incessantes. Le délitement de l'empire Romain, coincidera avec la montée en puissance du Christianisme. Au IV ème siècle la mère de Constantin, Hélène, visite Jérusalem de 325 à 327, et y identifie les lieux saints. En 324, Constantin restitue son nom à la ville "Jérusalem". Le 13 septembre 335, selon la liturgie de Jérusalem, est célébrée la dédicace de la basilique du Saint-Sépulcre.
(3) Jérusalem ville Chrétienne de 335 à 614 ap JC
En 451, le patriarcat de Jérusalem est créé. La ville Ήὰγία πόλις Ίερουσα[λήμ] (Hagiapolis Ierusalem, Cité Sainte) ou Hierusalem, est représentée sur plusieurs mosaïques chrétiennes du V ème au VIII ème siècle, en particulier sur la Carte de Madaba (560-565). Lorsque Jérusalem devient une ville Chrétienne, le site même du Temple est un immense champs de ruines. C'est sur ce site dévasté que les Chrétiens contruisent avec l'accord de Justinien, entre 531 et 543, au bord de l'esplanade à l'emplacement exact de l'ancien palais du Roi Salomon, une église appelée "Sainte-Marie-la-Neuve", commémorant la Présentation de Jésus au Temple, selon les chroniqueurs ( Antoine de Plaisance, Cyrille de Scythopolis, Grégoire de Tours ) cette église est détruite par les Perses lors du siège de Jérusalem en 614.
(4) Jérusalem ville Musulmane de 638 à 1099 ap JC
Les Perses de religion 'mazdéiste' occuperont Jérusalem de 614 à 638, mais se montreront incapable d'endiguer le raz de marée Musulman en 638. Devenus maîtres de Jérusalem en 638, les musulmans bâtissent à l'emplacement du Temple de Salomon la Coupole du Rocher ( Qubbat As Sakhra ) entre 688 et 692. D’après la tradition Musulmane, durant son voyage nocturne, Mahomet se serait élevé vers les cieux depuis le rocher que recouvre ce monument. En 692 les Musulmans détruisent l'église "Sainte-Marie-la-Neuve". En 693 les Musulmans entreprennent la construction de la mosquée al-aqsa à l'emplacement de cette église , mosquée inaugurée en 705. En 1073 Les Turcs Seldjoukides contrôlent la ville, après leur victoire sur les Fatimides. Les Seldjoukides refuseront pendant les deux décennies suivantes, contrairement à leurs prédécesseurs, le passage des pèlerins chrétiens à Jérusalem, c'est ce qui déclenchera la première croisade, décidée par le pape Urbain II en 1095.
(5) Jérusalem ville Chrétienne de 1099 à 1187 ap JC
Après la prise de Jérusalem par les croisés en 1099, le dôme du rocher est transformé en église Chrétienne. Il est alors surmonté d'une croix, orné à l'intérieur d'images pieuses mais on y laisse les inscriptions arabes (et alors indéchiffrables) qui niaient la divinité de Jésus. C'est aussi à cette époque qu'est reconnu le chemin qu'aurait suivi Jésus pour monter au Calvaire, c'est-à-dire la Via Dolorosa. Le palais et les bâtiments royaux sont établis autour de la Tour de David et de l’actuel quartier arménien. Devenu le Templum Domini ou temple du Seigneur, il est confié aux chanoines ( des prêtres vivant en communauté ) du Saint Sépulcre. La ville devient la capitale du Royaume latin de Jérusalem aussi appelé royaume franc de Jérusalem et Godefroy de Bouillon prend le titre d’avoué du Saint-Sépulcre. Les Musulmans et les Juifs sont interdits d'établissement à Jérusalem tant que dure la domination des Croisés sur la ville. Les Francs agrandissent et transforment considérablement le Saint-Sépulcre. Les fondations de La mosquée Al-aqsa et du dôme du rocher, redevenus des lieux de culte Chrétien, sont méthodiquement fouillés de l'an 1106 à l'an 1116 par les 9 chevaliers qui créeront en 1118 l'Ordre du Temple. Ces 9 chevaliers habitent alors dans les écuries du roi Salomon à coté de la mosquée Al-aqsa, tandis que le Roi Baudouin habite dans la mosquée Al-aqsa ( à l'emplacement du palais du roi Salomon rasé par les Romains, puis rebati en église "Sainte-Marie-la-Neuve" par les chrétiens, puis rasée par les Musulmans qui construisirent en lieu et place la mosquée Al-aqsa ). Lors de ces fouilles, ces derniers découvrent des écrits concernant la vie de Jésus, de nature à les déstabiliser, mais Saint Bernard reprend les choses en main et missionne Etienne Harding pour traduire ces parchemins et en agréger certaines parties au nouveau testament 'revu et corrigé'. Il ne fait guère de doute non plus que des objets de la plus haute importance y furent découverts, objets cachés par les prêtres qui exerçaient dans le Temple. l'origine du nom « Templiers » ne fait donc pas référence au lieu qu'ils occupent dès 1106, mais à l'emplacement où se dressaient les deux Temples des hébreux, puis le Templum Domini ( dôme du rocher transformé en lieu de culte Chrétien ) considéré comme leur siège symbolique. Pour preuve, cet édifice figurait au verso du sceau des grands maîtres de l’Ordre du Temple. Jérusalem étant dépeuplée après les massacres ou l'exil des musulmans et des juifs, le roi de Jérusalem fait appel vers 1102 à des colons syriens chrétiens pour la repeupler et en assurer la défense. Les pélerinages donnent une nouvelle prospérité à Jérusalem au milieu du XII ème siècle et justifient la construction et l'agrandissement de plusieurs hôpitaux dont celui de l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. En 1177, à l'occasion d'un effondrement des murailles, sont entrepris d'importants travaux de refortification.
En 1187, après l'attaque de Renaud de Châtillon malgré une trêve conclue entre Saladin et le royaume de Jérusalem, Saladin attaque les croisés, capture Châtillon lors de la bataille de Hattin (4 juillet 1187) et le fait décapiter. Lors de cette bataille il fait également prisonnier le roi Guy de Lusignan, met le siège devant Jérusalem le 20 septembre 1187 et enfin s'empare de la ville le 2 octobre 1187. Il reprend rapidement toutes les cités croisées, à l'exception de Tyr.
(6) Jérusalem ville Musulmane de 1187 à 1917 ap JC
- Une période instable : du règne de Saladin au contrôle de Jérusalem par les Mamelouks (1187 - 1261).
- Le règne des Mamelouks (1261 - 1516).
- Période ottomane (1516 - 1917). Le statut des résidents du territoire aujourd’hui appelé Palestine, ( inclus dans l’Empire ottoman à partir de 1516 ) durant la période comprise entre le début de l’occupation anglaise le 9 décembre 1917 et la mise en application de l’Ordonnance sur la citoyenneté palestinienne le 1er août 1925, en matière de droit international est le suivant :
sous la domination turque, conformément à la Loi sur la nationalité ottomane du 19 janvier 1869, les habitants de la Palestine étaient citoyens ottomans. À l’époque, légalement parlant, il n’existait ni Palestine, ni nationalité palestinienne, ni Palestinien, pas plus qu’existait Israël, nationalité israélienne ou Israéliens.
(7) Jérusalem / mandat britannique 1917 - 1948 ap JC
Après la bataille de Jérusalem (novembre-décembre 1917) où les deux camps choisissent d'opérer à l'écart de la ville par égard pour les lieux saints, le général britannique Edmund Allenby entre solennellement à pied dans Jérusalem le 11 décembre 1917. Il est flanqué de près par le haut commissaire français pour la Palestine Georges Picot. Il lit une proclamation en anglais garantissant tolérance religieuse et protection dans tous les Lieux saints. Cette proclamation est ensuite lue en français, italien, hébreu, arabe, grec, russe et arménien, ce qui constituait la première utilisation officielle de l'hébreu en Terre d'Israël depuis la chute du Second Temple. La ville reste sous mandat britannique jusqu'en 1948, dans un climat d'instabilité ( attentats terroristes, violences ). À partir de 1918, des quartiers juifs voient le jour à l'ouest et au sud de la vieille ville, et le nombre des réfugiés juifs d'Europe centrale augmente. Cette implantation juive accrue provoque des réactions arabes, qui éclatent à Jérusalem en 1920 et 1928. Le haut-commissaire britannique Herbert Samuel freine l'immigration juive. En 1933, avec la montée du nazisme, les Britanniques commencent à s'orienter vers un partage du pays, Jérusalem devant se trouver sur la ligne frontière, à titre de ville ouverte. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni désire limiter l'entrée en Palestine des nombreux rescapés juifs des camps hitlériens, d'autant que les revendications arabes deviennent de plus en plus vives. L'opposition au gouvernement britannique monte donc rapidement, tant côté juif qu'arabe. Le 22 juillet 1946, l'Irgoun, organisation juive clandestine, fait sauter une aile de l'hôtel King David, siège de l'administration britannique. Des combats à Jérusalem entre Juifs et Arabes commencent dès novembre 1947.
(8) Jérusalem partitionnée de 1948 à 2018 ap JC
Dans l'après-midi du 14 mai 1948, David Ben Gourion proclame l'indépendance de l'État d'Israël. Le 15 mai 1948, les Britanniques quittent la région, laissant Juifs et Arabes se déchirer pour la possession de la ville. Le 27 mai, la Légion arabe contraint les Israéliens à évacuer la Vieille Ville. Le 6 juin, les Israéliens parviennent à relier la ville au reste du pays. En juillet, l'aviation arabe bombarde la ville. Le 7 janvier 1949, le Conseil de sécurité des Nations unies impose la fin des combats. Les combats ont eu lieu dans la Vieille Ville finalement abandonnée par les Israéliens et à la périphérie de la ville (Massacre du convoi pour l'hôpital du mont Scopus, « Route de Birmanie »). À partir de novembre 1948 et l'établissement de la ligne cessez-le-feu matérialisée par un no man's land, la ville se retrouve partagée entre une partie occidentale contrôlée par Israël et une partie orientale (qui inclut toute la vieille ville) contrôlée par la Jordanie. La circulation entre les deux parties est impossible. Seuls le personnel de l'ONU et les touristes étrangers peuvent passer le check-point de la porte de Mandelbaum. La plupart des lieux saints, ainsi que le quartier juif de la vieille ville ( vidé de ses habitants ), se trouvent alors sous contrôle jordanien. Toutes les synagogues et de nombreuses églises de la vieille ville sont saccagées, ainsi que le cimetière du Mont des Oliviers ( dont les pierres tombales sont utilisées pour construire des latrines ). Alors que la Jérusalem arabe est délaissée par les autorités politiques, la Jérusalem israélienne bénéficie d'importants investissements : elle est proclamée capitale de l'État d'Israël — pour la première fois depuis près de deux mille ans à l’exception de la période croisée, la ville sainte redevient une capitale politique — et la Knesset et la plupart des ministères s'y installent. La population de la Jérusalem israélienne passe de 90 000 à 190 000 entre 1949 à 1967. Le quartier du gouvernement est bâti dans les années 1950 et 1960 et le musée d'Israël avec les prestigieux manuscrits de la mer Morte est inauguré en 1965. L'université hébraïque de Jérusalem rouvre à Givat Ram en 1953 et le nouvel hôpital Hadassah emménage à Ein Kerem en 1961. Un fossé politique, démographique, économique et culturel sépare les deux parties de la ville à la veille de la guerre des six jours. Le 5 juin 1967, après l'attaque préventive israélienne qui a détruit au sol l'aviation égyptienne, le roi Hussein de Jordanie ordonne à son artillerie d'ouvrir le feu sur les positions israéliennes de Jérusalem et l'infanterie jordanienne pénètre dans le no man's land où elle s'empare du quartier général de l'ONU. Le 6 juin, l'armée israélienne entame un mouvement tournant autour de la Vieille Ville et fait la jonction avec l'enclave du Mont Scopus. Le 7 juin à une heure du matin, heure de Jérusalem, le Conseil de sécurité vote une demande de cessez-le-feu immédiat mais les troupes de Uzi Narkiss occupent rapidement et sans combat la Vieille Ville et atteignent le mur des lamentations. Le 11 juin commence, après l'évacuation du quartier des Maghrébins, le dégagement de l'esplanade du Kotel. Le 14 juin, 250 000 Israéliens y célèbrent Chavouot ( la Pentecôte juive ). Le 28 juin, la municipalité arabe est dissoute mais ce n'est que le 30 juillet 1980 que la ville est formellement entièrement unifiée et devient la capitale d'Israël, alors que l'Assemblée générale des Nations unies avait voté dès le 4 juillet 1967 une résolution déclarant l'annexion de Jérusalem nulle et non avenue. À la suite de la guerre des Six Jours, Israël contrôle l'ensemble de Jérusalem. Les juifs retrouvent leurs lieux saints à l'exception du Mont du Temple où il leur est interdit de prier, sans que pour autant Chrétiens ni Musulmans ne voient l'accès à leurs lieux saints contesté l'accès à l'Esplanade des Mosquées est parfois rendu plus difficile aux musulmans, dans les moments de tension. Israël prend d'ailleurs à sa charge la restauration de nombreux lieux de culte, réduits à un état de délabrement sous l'occupation jordanienne. Israël proclame Jérusalem « capitale éternelle et indivisible de l'État d'Israël » et annexe en 1982, puis en 1993, des territoires supplémentaires dans les limites de l'État d'Israël et de la municipalité de Jérusalem. Le Conseil de sécurité de l'ONU, dans ses résolutions 476 et 478, déclare que la loi israélienne établissant Jérusalem capitale « éternelle et indivisible » est nulle et non avenue, et constitue une violation du droit international. La résolution invite les États membres à retirer leur mission diplomatique de la ville, et jusqu'en 2017 aucune ambassade n'est installée à Jérusalem. En 2018 les USA transfèrent leur ambassade à Jérusalem, d'autres pays lui emboitent le pas.
(9) Un peu d'histoire pour comprendre Jérusalem
a) Jérusalem en 1949
b) Israel et la Cisjordanie en 2010
Suite au blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l'Égypte le 23 mai 1967 ( et alors que les Israéliens avaient préalablement annoncé qu'ils considéreraient cet acte comme un casus belli ). Israel attaqua l'Egypte la Jordanie et la Syrie. Le soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite, le soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites. Les chars de l'armée israélienne bousculèrent leurs adversaires sur tous les fronts. En moins d'une semaine, l'État hébreu tripla son emprise territoriale : l'Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fut amputée du plateau du Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Israël considère depuis cette ville réunifiée comme sa capitale.
c) Jérusalem en 2018
(10) Visite du premier Temple de Salomon
Visitez le Temple construit conformément aux mesures et aux descriptions mentionnées dans la bible ( I Rois Chapitre 6 ). Réalisation : "Messages of Christ" présent sur Youtube.
(11) Enigme concernant le Temple de Salomon
Pour reconstruire ce Temple de Salomon les Hébreux se sont inspirés des méthodes Egyptiennes de construction que ce soit pour le transport et la mise en place de blocs de pierre pesant plusieurs tonnes ( sytèmes de leviers ) ou pour abaisser des plafonds monolythes soutenus par des poteaux ( poteaux prévus pour coulisser dans des cylindres creux en pierre remplis de sable, fonctionnant comme des vérins ) ou encore pour condamner automatiquement des entrées verticales par des monolythes pesant plusieurs tonnes ( avec un système de boite à sable ). Donc, il se peut fort bien que la salle du très saint fut dotée de 2 plafonds superposés, le sous plafond reposant sur des colonnes elles mêmes reposant sur du sable contenu dans des cylindres creux en pierre officiant comme des vérins, le tout à l'abri des regards dans la cave. En cas de danger absolu, le mobilier situé dans le saint et le très saint pouvait être descendu dans la cave située sous le très saint, puis, il aurait suffi de libérer le sable des vérins simultanément ( qui se serait écoulé dans une cavité prévue à cet effet et située sous la cave ), puis de remonter très vite avant que le sous plafond ne soit complétement descendu au niveau du plancher bas. Une fois le plafond devenu plancher il était impossible de bouger ce monolythe de plusieurs dizaines de tonnes et nul ne pouvait imaginer la fonction de ce dernier.