Nef :

Tableaux, Bas et Hauts reliefs de la travée 16

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en jaune.

Sources Emmanuel WALLET

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Son Histoire

Voila la description qu'en fait Emmanuel WALLET ( professeur de dessin à l'ecole d'artillerie et à l'école de peinture de la ville de Douai, ancien officier du génie militaire, membre de la Société des antiquaires de la Morinie ) dans son ouvrage daté de 1839 "Description de l'ancienne Cathédrale de Saint-Omer"
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L'abbé Augustin Dusautoir dans son ouvrage de 1903 intitulé "Guide pratique du visiteur" nous apporte les précisions suivantes :


Commencez l'examen des détails par le bas de la nef latérale gauche. Toile (support) : peinture à l'huile, bois : peint, doré. Cadre rectangulaire vertical, peint en noir avec liseré doré. Christ en croix, tableau attribué à Ch. Lebrun. XVII ème siècle. Hauteur : 3,60 m. Largeur : 2,20 m environ. Donné en 1677 par le roi [Louis XIV] à la ville de Saint-Omer.Dernier recensement : décembre 1979. Lebrun est le peintre de Versailles : le salon de la Paix, le salon de la Guerre et la Galerie des Glaces. Il est le peintre chargé du décor. Au baillage, c’est devant lui que l’on jurait de dire la vérité toute la vérité jusqu'à la révolution. Avec l'arrivée de la laïcité, il n’avait plus sa place. Il a remplacé un tableau offert par Charles X, ce qui explique le chronogramme au-dessous. Sobriété, classicisme. Ni saint Jean, ni Marie. « On meurt toujours seul », dit Mme Lancelin. Belle expression du visage. La raison et pas l’émotion. On voit le titulus = pancarte en grec, latin et hébreux. Anatomie. Longinus, le soldat qui tient la lance et dont on dit qu’il se convertit. Ni passion, ni émotion.

Descriptif du Bas-relief sous le tableau : Dalle provenant de l'ancien dallage de l'église incendiée en 1201, on y voit des pélerins avec leurs bâtons usés par la marche et les chaussures qu'ils déposaient sur la tombe de saint Erkembode on y voit également une bourse destinée à encourager les dons à reconstruire une église plus grande.



Cathédrale de Saint-Omer |La Réconciliation d'Esaü et de Jacob Nef travée 16


Cathédrale de Saint-Omer|Le Christ en croix


Nef travée 16

Le Christ en croix travée 16

Commencez l'examen des détails par le bas de la nef latérale gauche. Vous y trouverez à l'extrémité, contre le mur du fond, une toile (support) : peinture à l'huile, bois : peint, doré. Cadre rectangulaire vertical, peint en noir avec liseré doré. Christ en croix, tableau attribué à Ch. Lebrun. XVII ème siècle. Hauteur : 3,60 m. Largeur : 2,20 m environ. Donné en 1677 par le roi [Louis XIV] à la ville de Saint-Omer.Dernier recensement : décembre 1979. Lebrun est le peintre de Versailles : le salon de la Paix, le salon de la Guerre et la Galerie des Glaces. Il est le peintre chargé du décor. Au baillage, c’est devant lui que l’on jurait de dire la vérité toute la vérité jusqu'à la révolution. Avec l'arrivée de la laïcité, il n’avait plus sa place. Il a remplacé un tableau offert par Charles X, ce qui explique le chronogramme au-dessous. Sobriété, classicisme. Ni saint Jean, ni Marie. « On meurt toujours seul », dit Mme Lancelin. Belle expression du visage. La raison et pas l’émotion. On voit le titulus = pancarte en grec, latin et hébreux. Anatomie. Longinus, le soldat qui tient la lance et dont on dit qu’il se convertit. Ni passion, ni émotion.

Sous le tableau un chronogramme : art littéraire. Il faut additionner les chiffres pour obtenir une date. En latin, le même signe est un chiffre et une lettre. Au début du XX ème siècle, c’était un jeu de l’esprit que de conjuguer la connaissance du latin, l’élaboration d’un texte et du jeu avec les chiffres. Ce chronogramme indique que Charles X a visité la cathédrale en 1827.

Le Christ en croix

Nef travée 16

Nef travée 16



Dalle provenant de l'église incendiée en 1201 travée 16

Dalle provenant de l'ancien dallage de l'église incendiée en 1201, on y voit des pélerins avec leurs bâtons usés par la marche et les chaussures qu'ils déposaient sur la tombe de saint Erkembode on y voit également une bourse destinée à encourager les dons à reconstruire une église plus grande.