Ce mur de clôture du choeur situé en face de la chapelle saint Joseph est orné par 3 bas-reliefs enluminés et sous ces fresques par 2 panneaux en marbre renfermant 22 Ex-voto.
Au dessus un tableau attribué à Crayer "le denier à César". Le bas-relief de gauche représente le chemin de croix du Christ à la station 3, celui de droite représente le chemin de croix du Christ à la station 4
Le bas-relief central, surmonté d'une riche galerie ajourée à trois arcades représente d'une façon très gracieuse la naissancede JÉSUS à Bethléem. On voit à gauche Saint Pierre et Saint Michel et à droite Saint Paul. Le chanoine à genoux avec le bâton de grand-chantre, présenté par son patron Saint Antoine le solitaire, est Antoine de Tramecourt, d'une noble famille d'Artois, mort en 1478.

Haut-relief en pierre peinte et dorée sous baldaquin flamboyant, également peint et doré, à trois accolades.
Le bas-relief enluminé surmonté d'une riche galerie ajourée à trois arcades représente d'une façon très gracieuse la naissance de Jésus à Bethléem. On voit à gauche Saint Pierre et Saint Michel et à droite Saint Paul. Le chanoine à genoux, avec le bâton de grand-chantre, présenté par son patron Saint Antoine le solitaire, est Antoine de Tramecourt, d'une noble famille d'Artois, mort en 1478.
Antoine de Tramecourt, chantre de l'église, décédé en 1478 (date portée). Le relief ne présente plus de traces de charnières mais on sait par le compte d'exécution testamentaire d'Antoine de Tramecourt qu'il était bien fermé par des volets peints. Le peintre Jean Steven y est cité comme l'auteur de la polychromie. Les charnières avaient été livrées par le fèvre Jacques de Coquempot, payé 26 sous. Le monument votif avait été sculpté par le tailleur d'images Jean Rogier, payé 12 livres.
Le chanoine est agenouillé avec son bâton de Grand-chantre et son aumusse de chanoine en hermine. Saint Antoine, le saint patron est là, avec son cochon. Les Antonins soignent le mal des ardents (gangrène sèche provoquée par l’ergot de seigle, maladie contractée par la farine utilisée dans le pain, qui provoque des hallucinations et le dessèchement des membres) avec le gras des cochons qu’ils élèvent. On a aussi recours aux reliques de saint Antoine. Saint Paul tient les rouleaux de ses épitres, saint Pierre ses clés, saint Michel terrasse le démon, petit diable en bas à gauche. Les anges tendent un drap de gloire. Les bergers sont appelés en haut. La Jérusalem céleste ouvre sa porte en grand.
Dernier recensement : 6 avril 1980.

Au-dessus, un tableau attribué à Gaspard de Crayer, élève de Rubens, rappelle la scène de l'évangile « LE DENIER A CESAR, où Notre Seigneur prononça ces paroles : "Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu".
Ce tableau est l'illustration, d'après Rubens. La version originale de Rubens, exécutée vers 1614, est conservée au musée de San Francisco. Il existe de nombreuses copies, dont celle du musée du Louvre, exécutée vers 1620.Large connaissance de l'oeuvre par la gravure. Ici la copie est de dimensions à peu près égales à l'original (h = 1,50 ; la = 1,97). Constat d'état et restauration par Robert Baudouin en 1960.
L’original est de Rubens et se trouve au musée de San Francisco. L’architecture nous montre un temple. L’éclairage tombe sur le denier. Les visages sont très expressifs. Tissu bleu soyeux. Gaspard de Crayer (exposition à Cassel en 2017), est un peintre religieux prolixe, célèbre de son vivant et jusqu’au milieu du XIX ème. Peintre talentueux de grands formats. Fins détails, couleurs contrastantes, expressions du visage. Souvent le jeu des regards de ses personnages conduit vers le ciel.

Un panneau de marbre contenant 10 Ex-voto de 1882 à 1884 en bas à droite du mur de clôture du Choeur.
En remerciement à Notre Dame des Miracles.