Déambulatoire :

Tableaux, Bas et Hauts reliefs de la travée 08

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en jaune.


Source :

( 1 ) 'la cathédrale de saint-omer' de Nicolette Delanne-Logié & Yves-Marie Hilaire parution : 2000. la page 342 est conscrée à l'étude de cet auteur qui a beaucoup travaillé pour la Cathédrale de Saint-Omer.




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Son Histoire




Voila la description qu'en fait Emmanuel WALLET ( professeur de dessin à l'ecole d'artillerie et à l'école de peinture de la ville de Douai, ancien officier du génie militaire, membre de la Société des antiquaires de la Morinie ) dans son ouvrage daté de 1839 "Description de l'ancienne Cathédrale de Saint-Omer"
Commentaires à venir .


L'abbé Augustin Dusautoir dans son ouvrage de 1903 intitulé "Guide pratique du visiteur" nous apporte les précisions suivantes :
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Le sculpteur du monument : retable de 'l'ara coeli' ( 1 ) est également l'auteur du monument funéraire du vicaire Michel mort en 1474 présenté par son patron saint Michel, rappelle la scène évangélique de saint Thomas apôtre, touchant les plaies du Sauveur après sa glorieuse résurrection présenté sue le mur d'enceinte du Transept Nord Est.


Septembre 2020 : informations fournies par les Amis de la Cathédrale concernant le tableau : L’incrédulité de Thomas.
EMPLACEMENT : depuis 2020 sur le mur du déambulatoire, juste en face de la chapelle de Saint-Omer. Auparavant placé dans cette même chapelle, ce tableau n’était pas du tout mis en valeur.
ŒUVRE : selon Mr Saffré, le conservateur du musée, c’est « une peinture flamande du début du XVII. Elle se caractérise par ses coloris très lumineux mais pas brillants comme on le trouve souvent chez les peintres flamands et aussi par le caractère très compact de la composition, hérité des peintures de la deuxième moitié du XVI, que l’on trouve le plus souvent sur les panneaux latéraux des retables. Mais on ne peut affirmer que c’en était un. »
SUJET : l'incrédulité de Thomas est un sujet classique. On voit ici l’apôtre enfoncer le doigt dans la plaie du côté du Christ. Le Christ lui-même l’encourage dans ce geste. Certains apôtres observent la scène avec beaucoup d’intérêt. D’autres parlent entre eux. L’un d’entre eux nous regarde. Les couleurs sont vibrantes et les drapés attirent le regard.



Cathédrale de Saint-Omer|Déambulatoire travée 08


Déambulatoire travée 08

Elévation côté Choeur

Ce mur de clôture du choeur situé en face de la chapelle de saint Omer est orné d'un bas-relief d'un haut-relief et d'un tableau sur toile "L'incrédulité de saint Thomas", de Dauphin. Il est d'une réalité saisissante. En dessous, on remarque un bas-relief provenant de l'ancien rétable restauré de la chapelle des Trépassés : la sainte Vierge, sainte Barbe, sainte Marguerite, sainte Thérèse et deux personnages en prières forment un ensemble très original. Enfin une inscription gothique sur une pierre de Marquise, donne le règlement de différentes charges et fondations de l'église en l'année 1322.
En face au pilier d'entrée à gauche, on voit un charmant petit bas-relief de la renaissance, admiré de tous les connaisseurs et représentant la scène biblique des trois jeunes gens, Sidrach, Misach ET Abdenago jetés dans la fournaise pour refus d'adoration de la statue de l'orgueilleux roi Nabuchodonosor. En bas à gauche, on voit un chanoine en costume de chœur avec l'aumusse sur le bras. Ce chanoine décédé en 1533 était doyen du Chapitre et s'appelait Sidrach de Lalaing. Le monument est l'œuvre de Georges Monnoyer, alors, selon l'expression du temps, "TAILLEUR D'IMAGES" à Lille.
Au pilier d'entrée à droite, on remarque un Bas-relief de marbre blanc, encadré d'un portique en marbres de deux couleurs. Le sujet représente "LA SAINTE FAMILLE". Un cartouche ovale contient les armoiries du défunt Jean Marie de Marnix, chanoine, grand pénitencier, puis doyen du Chapitre, décédé en 1648.

Déambulatoire travée 08

Déambulatoire travée 08

Déambulatoire travée 08



Elévation côté Choeur

Ce mur de clôture du choeur situé en face de la chapelle de saint Omer est orné d'un bas-relief d'un haut-relief et d'un tableau sur toile "L'incrédulité de saint Thomas", de Dauphin. Il est d'une réalité saisissante. En dessous, on remarque un bas-relief provenant de l'ancien rétable restauré de la chapelle des Trépassés : la sainte Vierge, sainte Barbe, sainte Marguerite, sainte Thérèse et deux personnages en prières forment un ensemble très original. Enfin une inscription gothique sur une pierre de Marquise, donne le règlement de différentes charges et fondations de l'église en l'année 1322.
En face au pilier d'entrée à gauche, on voit un charmant petit bas-relief de la renaissance, admiré de tous les connaisseurs et représentant la scène biblique des trois jeunes gens, Sidrach, Misach ET Abdenago jetés dans la fournaise pour refus d'adoration de la statue de l'orgueilleux roi Nabuchodonosor. En bas à gauche, on voit un chanoine en costume de chœur avec l'aumusse sur le bras. Ce chanoine décédé en 1533 était doyen du Chapitre et s'appelait Sidrach de Lalaing. Le monument est l'œuvre de Georges Monnoyer, alors, selon l'expression du temps, "TAILLEUR D'IMAGES" à Lille.
Au pilier d'entrée à droite, on remarque un Bas-relief de marbre blanc, encadré d'un portique en marbres de deux couleurs. Le sujet représente "LA SAINTE FAMILLE". Un cartouche ovale contient les armoiries du défunt Jean Marie de Marnix, chanoine, grand pénitencier, puis doyen du Chapitre, décédé en 1648.

Déambulatoire travée 08

Elévation côté Choeur

L'incrédulité de saint Thomas.
Tableau peint sur bois. Cadre en bois peint en noir avec deux baguettes or. Bois (support) : peinture à l'huile, bois : doré
ŒUVRE : selon Mr Saffré, le conservateur du musée, c’est « une peinture flamande du début du XVII. Elle se caractérise par ses coloris très lumineux mais pas brillants comme on le trouve souvent chez les peintres flamands et aussi par le caractère très compact de la composition, hérité des peintures de la deuxième moitié du XVI, que l’on trouve le plus souvent sur les panneaux latéraux des retables. Mais on ne peut affirmer que c’en était un. »
SUJET : l'incrédulité de Thomas est un sujet classique. On voit ici l’apôtre enfoncer le doigt dans la plaie du côté du Christ. Le Christ lui-même l’encourage dans ce geste. Certains apôtres observent la scène avec beaucoup d’intérêt. D’autres parlent entre eux. L’un d’entre eux nous regarde. Les couleurs sont vibrantes et les drapés attirent le regard.

Déambulatoire travée 08

Déambulatoire travée 08

Déambulatoire travée 08



Elévation côté Choeur

Une inscription gothique sur une pierre de Marquise, donne le règlement de différentes charges et fondations de l'église en l'année 1322.

Déambulatoire travée 08

Elévation côté Choeur

Retable 'Ara Coeli' , bas-relief, Pierre : peint, doré : Vierge sainte Marthe sainte Barbe sainte Marguerite saint Thérèse et deux donateurs.
Retable de l'ancienne chapelle des Trépassés : la Vierge, sainte Marthe, sainte Barbe, sainte Marguerite, sainte Thérèse et deux donateurs : bas-relief, pierre peinte, 1460. Apparition, Vierge, sainte Marthe, sainte Barbe, sainte Marguerite, sainte Thérèse, homme (en donateur).
Ce retable en pierre qui proviendrait de la Chapelle des Trépassés (= absidiole romane). Il daterait de 1460 quand la chapelle a été restaurée dans la campagne d’extension du transept Nord. Le panneau central montre la vision de l’Ara Coeli. Cette légende raconte qu’Auguste (Octave) aurait eu une vision à la suite d’une annonce par la Sibylle de Tibur. Il voit une Vierge très belle sur un autel, tenant dans ses bras un enfant. Il entend une voix : « Hec ara filii Dei est ». Il tombe à genoux et adore cette vision. A cet emplacement, il fait construire un autel. Plus tard, c’est là qu’est construite l’église de Santa Maria in Aracoeli. Ce panneau a été massivement restauré. La Madone en buste ressemble à la Madone sur le lys. Les compartiments latéraux montrent 2 couples de saintes. Elles ont de larges visages ovales, des fronts hauts et des cheveux ondulés, comme la Madone. Sainte Barbe vivait au III en Anatolie. Elle refuse son mari pour le Christ. Son père, le tyran Dioscore, l’enferme dans une tour à deux fenêtres. Elle en ouvre une troisième = la Trinité. Elle est martyrisée et finalement décapitée par son père qui est aussitôt frappé par la foudre. C’est une sainte très populaire : au Moyen-âge, on craint beaucoup les incendies et la foudre. Invoquée pour obtenir la grâce d’une bonne mort et contre les dangers de la foudre et de la poudre à canon, elle est devenue la patronne des artilleurs, des pompiers et des mineurs. Elle est fêtée le 4 décembre, surtout dans le bassin minier. Elle protégeait de tous les fléaux, y compris le démon, représenté ici comme un dragon. Sainte Marguerite condamnée à être dévorée par un dragon. Sainte Thérèse et sainte Marie.

Déambulatoire travée 08

Déambulatoire travée 08

Déambulatoire travée 08



Bas-relief du pilier droit de la chapelle de saint Omer

Au pilier d'entrée à droite, on remarque un Bas-relief de marbre blanc, encadré d'un portique en marbres de deux couleurs. Le sujet représente "LA SAINTE FAMILLE". Un cartouche ovale contient les armoiries du défunt Jean Marie de Marnix, chanoine, grand pénitencier, puis doyen du Chapitre, décédé en 1648.
Monument funéraire du Chanoine Jean-Marie de Marnix, 1648. En marbre noir et albâtre, composé dans le style de la Renaissance. L’Enfant Jésus revient du Temple entre Marie et Joseph, au-dessus d’eux, le Saint-Esprit et le Père.

Déambulatoire travée 08

Bas-relief du pilier gauche de la chapelle de saint Omer

Monument funéraire de Sidrach de Lalaing (bas-relief) : Sidrach Misach et Abdenago jetés dans la fournaise.
Monument en albâtre et pierre calcaire d'Avesnes. Scène centrale en haut-relief, décor en bas-relief. Petit dôme au somet. Inscription dans le registre inférieur. Trois Hébreux dans la fournaise, colonne, homme (en donateur), ornement à forme végétale, ange.
Sidrach de Lalaing, chanoine de Saint-Omer mort en 1533. Le sculpteur Georges Monnoyer fut rétribué d'une somme de 24 livres de gros, monnaie courante d'Artois au XVI ème siècle. Le monument était primitivement placé contre le pilier opposé, on y voit encore une tête de bélier qui lui servait de support.
Précisions appotées par les Amis de la Cathédrale.
C’est le haut-relief le plus tardif, de style Renaissance. Il a été réalisé par Monnoyer, tailleur d’images à Lille. Son nom figure sous le haut-relief. Licencié en droit canon de l’université de Paris, il avait été élu doyen en 1512. C’était un ami d’Erasme qui passait souvent à Saint-Omer et séjournait à l’abbaye quand il allait en Angleterre. Le donateur est représenté en bas à gauche, l’aumusse sur le bras. L’épisode suit fidèlement le livre de Daniel (3, 1 à 10). Le décor nous montre la façade du palais royal, avec trois arcades de plein cintre. Derrière la balustrade de la terrasse, on voit le roi, coiffé de sa tiare. Il a à sa droite, un juge et à sa gauche, un musicien soufflant de la trompette. Nabuchodonosor a promulgué un ordre : au son de la musique, tout homme doit adorer la statue d’or élevée par le roi au somment d’une colonne. La scène principale représente les trois hébreux, Sidrac, Midrac et Abdenago, préposés à l’administration de la province de Babel, qui ont refusé d’adorer la statue d’or de Nabuchodonosor. Ils sont condamnés à être jetés dans la fournaise ardente. La fournaise est si chaude qu’un de ceux qui les y avaient amenés, est mort, couché au premier plan. Les hébreux dans la fournaise, sont sauvés par un ange grâce à leur prière. Un homme au premier plan porte le bois de la fournaise. Un autre a un instrument de musique car on demande aux trois hébreux d’adorer la statue : « quand vous entendrez le cor, la flûte, la cithare, la harpe, la lyre, la cornemuse et tous les instruments de musique ». On les fait sortir de la fournaise et Nabuchodonosor reconnaît le Dieu Très-Haut. Au sommet dans un médaillon, le Christ ressuscité pose la main droite sur le sablier et le crâne. Cela rappelle la brièveté de la vie.

Déambulatoire travée 08