Déambulatoire :

Tableaux, Bas et Hauts reliefs de la travée 04

Vous pouvez facilement repérer cette chapelle sur la vue en plan de la Cathédrale que vous trouverez ci-dessous, en effet, son emprise au sol est colorée en jaune.

Sources Emmanuel WALLET

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Son Histoire

A la quatrième travée du chœur voici un tableau figurant Jésus Christ mort et étendu sur un linceul. C'est une peinture sur toile, d'Évrard, artiste audomarois tenu en grande estime par Rubens lui-même. Ce tableau représentant le Christ mort, pleuré par un ange, est dû à un audomarois Everard, ami de Rubens, peintre audomarois du XVII ème. On voit le mouvement du cadavre, le sang. Anatomie non modelée. Le clou suggère le martyr. Travail en légèreté. Délicatesse de l’ange. Le curé de Sainte-Aldegonde, l’historien Deneufville, raconte que Rubens « s’étonna de ce que les chanoines de Saint-Omer voulaient avoir de son travail puisqu’alors ils avaient un peintre nommé Everard dans leur ville, dont il avouait que le pinceau et le dessin n’étaient pas moins à estimer que le sien ».
En dessous et encastrées dans la muraille, d'anciennes dalles du X ème siècle représentant au milieu la nativité de notre seigneur Jésus Christ et l'intérieur de la crèche, de chaque côté deux autres dalles dites souvenir commémoratif de pèlerinage figurent deux couples dans le costume des pèlerins d'autrefois. Deux plaques de marbre rappellent également la mémoire des deux grands bienfaiteurs de l'église au XIX ème siècle M. Henri Dupuis, de 1819-1889 et M. De-france de Hélican, de 1825-1885.


Voila la description qu'en fait Emmanuel WALLET ( professeur de dessin à l'ecole d'artillerie et à l'école de peinture de la ville de Douai, ancien officier du génie militaire, membre de la Société des antiquaires de la Morinie ) dans son ouvrage daté de 1839 "Description de l'ancienne Cathédrale de Saint-Omer"
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L'abbé Augustin Dusautoir dans son ouvrage de 1903 intitulé "Guide pratique du visiteur" nous apporte les précisions suivantes :
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Cathédrale de Saint-Omer|Déambulatoire travée 04


Déambulatoire travée 04

Elévation côté Choeur

Sur le mur de clôture du Choeur voici un tableau figurant Jésus Christ mort et étendu sur un linceul. C'est une peinture sur toile, d'Évrard, artiste audomarois tenu en grande estime par Rubens lui-même. En dessous et encastrées dans la muraille, d'anciennes dalles du X ème siècle représentant au milieu la nativité de notre seigneur Jésus Christ et l'intérieur de la crèche, de chaque côté deux autres dalles dites souvenir commémoratif de pèlerinage figurent deux couples dans le costume des pèlerins d'autrefois. Deux plaques de marbre rappellent également la mémoire des deux grands bienfaiteurs de l'église au XIX ème siècle M. Henri Dupuis, de 1819-1889 et M. De-france de Hélican, de 1825-1885.

Déambulatoire travée 04

Déambulatoire travée 04

Déambulatoire travée 04



Dalles du X ème siècle de la travée 04

Encastrées dans le mur de clôture du Choeur, d'anciennes dalles du X ème siècle représentant au milieu la nativité de notre seigneur Jésus Christ et l'intérieur de la crèche, de chaque côté deux autres dalles dites souvenir commémoratif de pèlerinage figurent deux couples dans le costume des pèlerins d'autrefois.

Déambulatoire travée 04

Elévation côté Choeur, dalles du X ème siècle.

Deux plaques de marbre rappellent également la mémoire des deux grands bienfaiteurs de l'église au XIX ème siècle M. Henri Dupuis, de 1819-1889 et M. De-france de Hélican, de 1825-1885. En dessous et encastrées dans la muraille, d'anciennes dalles du X ème siècle représentant au milieu la nativité de notre seigneur Jésus Christ et l'intérieur de la crèche, de chaque côté deux autres dalles dites souvenir commémoratif de pèlerinage figurent deux couples dans le costume des pèlerins d'autrefois.
Entre 2 pierres votives de pèlerins. Sous des arcades en plein cintre, deux ex-voto offerts par deux époux : un au revoir du pèlerin (il a un beau bâton et une croix de pèlerinage) à son épouse Agnès (on lit « Agnes uxor ») aux prises avec les mauvaises langues (Abbé Bello) ou le démon de la tentation lui lèche les doigts (Mme Lancelin). A droite : le pèlerin revient, son bâton est usé. Ce ne sont pas des coquilles Saint-Jacques, mais des bourses d’argent. On en donnait au départ et à l’arrivée.
On a levé une dalle qui représente une Nativité du XIII ème. Une des plus anciennes de France. Gravée dans la pierre de Marquise par un artiste venu d’Italie, inspiré par les vieilles traditions sur les sarcophages du IV ème et les enluminures du Haut Moyen Âge. Elle faisait partie du dallage et a été bougée quand on a construit la cathédrale à la place de l’église romane. Cette représentation de la Vierge couchée est classique en Orient vers le VII ème et VIII ème, c’est pour cela qu’on appelle cette nativité « syrienne ». Etoile des templiers à 8 pointes : Geoffroy de Saint-Omer fonda dès 1104 la milice des pauvres chevaliers du Christ qui deviendra plus tard l’Ordre des Templiers. (Trois frères : Guillaume II, Hugues et Geoffroy de Saint-Omer aidèrent Godefroy de Bouillon à s’emparer de Jérusalem en 1099). Voile qui s’écarte = Dieu qui se révèle, un Dieu d’amour. Vierge allongée qui vient d’accoucher, sur un lit d’accouchée (voir reproduction de la Chartreuse de Douai). Son ventre est distendu. On peut y voir le bœuf et l’âne comme dans la tradition, ou une chèvre (mortification) et un cerf (assoiffé d’eau vive). Ces animaux ont le museau près de l’enfant. Jésus a pris notre humanité (Abbé Bello). 3 niveaux : Marie, la terre, l’enfant et Dieu, le ciel. En haut on lit : « Natus sic iacvit deo et in Disce crucis aui st in On remarque de nombreuses similitudes avec le vitrail de la chapelle absidiale qui représente la Nativité. On a la même représentation sur les vitraux de Chartres.

Déambulatoire travée 04

Déambulatoire travée 04

Déambulatoire travée 04



Elévation côté Choeur Christ adoré par un ange

Tableau : Christ mort adoré par un ange. Toile (support) : peinture à l'huile, bois : taillé, peint, doré. Cadre en bois peint en noir avec liserés dorés. Auteur de l'œuvre Evrard (peintre Audomarois) XVII ème siècle.
Ce tableau représentant le Christ mort, pleuré par un ange, est dû à un audomarois Everard, ami de Rubens, peintre audomarois du XVII ème. On voit le mouvement du cadavre, le sang. Anatomie non modelée. Le clou suggère le martyr. Travail en légèreté. Délicatesse de l’ange. Le curé de Sainte-Aldegonde, l’historien Deneufville, raconte que Rubens « s’étonna de ce que les chanoines de Saint-Omer voulaient avoir de son travail puisqu’alors ils avaient un peintre nommé Everard dans leur ville, dont il avouait que le pinceau et le dessin n’étaient pas moins à estimer que le sien ».